04/05/2019
Les Tarzanides du grenier n° 349
DU BEAU LINGE
Pour les historiens comme pour le lecteur anonyme curieux de situations corsées, l'histoire d'Héloïse et Abélard est un morceau de choix si j'ose dire. Tout y passe : la sexualité, le cocuage, la mutilation vengeresse cruelle, l'ensemble étant baigné dans l'imaginaire mystique.
La collection "La vie amoureuse" éditée chez BRODARD ET TAUPIN (1957), s'adressait évidemment à un public d'adultes, même si le texte rédige par Paul Reboux ne comporte aucun terme obscène.
Toutefois comment expliquer que les noms Héloïse et Abélard se retrouvent dans un illustré destiné à l'enfance rurale et placé sous le contrôle toujours sourcilleux de religieux catholiques ? Doc Jivaro n'en sait rien. Aussi se suffit-il d'extraire le titre bandeau de l'hebdomadaire Fripounet et Marisette numéro 52 de l'année 1952, et de vous en faire lire le résumé des épisodes précédents.
- Dis maman ...
- Oui, Maurice. Mouche ton nez et lave toi les mains : on va passer à table.
- Bien Maman. Mais dis moi : c'était qui Abélard ?
Baptisé chrétien Doc Jivaro ne fut pourtant pas invité à la cérémonie bénite qui annonça la nuit de noces de deux tourtereaux.
MFCL
17:25 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Littérature, Media, Moeurs, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fripounet et marisette, héloïse et abélard, paul rebousn, brodard et taupin, collection la vie amroureuse, bandes dessinées de collection
Commentaires
il est question de baptiser l’hôpital de la sale pétaudière par le général castniétas
Écrit par : Belmamie | 05/05/2019
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