03/11/2013
Aux bonnes heures des dames n° 26
Dans le couloir, c'est Francine. En réalité c'est François qui se fait appeler Francine. Un travesti habitué auprès de Lydia. C'est elle qui le maquille, qui le déguise pour qu'il se fasse mettre trois ou quatre fois chaque vendredi. Elle lui loue un studio pour deux heures. Le prix des passes c'est elle qui le touche.
Francine François venait régulièrement jusqu'à la fin des années 90. Mais les emmerdements causés dans le quartier par les lois répressives depuis 2003 l'ont découragé. Il espace ses visites, se prépare à cesser de venir.
L'ambiance n'y est plus. Une époque disparaît.
15:28 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, sexualité, vie parisienne, moeurs
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