16/09/2012
A tire d'Elles n° 7
Pas simplement un dimanche de juin mais une matinée de pluie.
Lydia ne faisait pas uniquement dans la conserve du maquereau, elle faisait aussi dans l'entretien de deux pots de fleurs. Bégonia et géranium, du classique, quoi. C'était son côté voisine montluçonnaise.
Par temps pluvieux, il lui arrivait de les descendre (les pots de fleurs) pour leur faire prendre l'air et l'eau sur le trottoir, en bordure du caniveau. Une manière héritée de son adolescence provinciale.
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Tu ne vois pas que quelqu'un me les fauche ? Je les surveille du coin de l’œil.
Mais voilà, fallait quand même monter avec le clille ; et Lydia ne pouvait tout de même pas monter avec ses pots de fleurs, un dans chaque main.
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Tu les planques dans le couloir, tu les ressortiras quand tu redescendras.
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T'en as de bonnes toi ! Les filles vont balancer des coups de pied dedans ! Quelle est la connasse qui encombre l'entrée ? C'est Lydia, j'en fais le pari !
(Sur l'image, quand la rue est trempée, un client est devancé par un autre client.
Oui, ce n'est pas du dessin « terminé » … rien n'est jamais terminé. Si vous aviez été « terminé » à votre naissance vous n'auriez jamais vieilli.)
13:54 Publié dans A tire d'Elles, Brèves du trottoir, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, vie parisienne
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