29/04/2012
Brèves du trottoir n° 62
Rue Saint Martin, année 72 ?
Une des dernières visibles.
Les parents de l'école toute proche se plaignirent du va-et-vient des filles.
Ça faisait pourtant plusieurs décennies qu'elles l'arpentaient, le trottoir à proximité des entrées et sorties du petit écolier qui s'en amusait bien. Elles étaient visibles 24 heures sur 24. Exception faite d'un intervalle de trois ou quatre années d'avant mai 68 ; années pendant lesquelles, de jour, la police veilla à ce qu'elles restassent planquées au fond des couloirs.
A ce propos me semble que le Canard Enchaîné imprima quelque chose comme : c'est à cause de Tante Yvonne ! Elle a aperçu des grues rue Godot de Mauroy, et s'en est offusquée.
Aujourd'hui, Madame de Gaulle, pudibonde catholique défunte, va peut être devenir la Sainte Patronne de militantes féministes athées acharnées à se venger du patriarcat.
14:58 Publié dans Arts, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, sexualité, moeurs parisiennes
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