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22/04/2012

Brèves du trottoir n° 60

Bavardez autour de vous, l'étonnement peut vous plomber sur place. Principalement en petite province. Presque tout un chacun croit, mordicus, que la loi dépossède du droit de vote la prostituée.

 

« Et c'est juste, c'est la déchéance la punissant. Elle a refusé d'apprendre à gagner de l'argent de façon normale, de façon honnête ».

 

Assurément ! Il est bien plus normal, bien plus honnête de s'empoisonner à l'amiante pour toucher un salaire de misère. Ou encore de passer pauvrement 40 ans de sa vie les pieds dans l'eau froide, rien qu'a trier des tonnes de poissons morts dans des bacs à glace.

 

Toujours est-il que les prostituées et les prostitués (n'oublions pas nos amis les hommes) gardent tout à fait leur droit de vote.

 

En 1981, Mitterrand l'emportait contre Giscard. Le Monde raconta, longtemps après, que les filles de la rue Saint Denis avaient joyeusement scandé « On a gagné ! On a gagné ! »

 

Je ne sais où certains des pigistes de ce journal de gauche glanent leurs cancans. Mais bien des messieurs assidus auprès des tapins pensent que les gagneuses blanches traditionnelles ont plutôt le réflexe de voter d’extrême-droite. Principalement  depuis qu'une double immigration asiatique et africaine leur cause une concurrence déloyale dans le quartier.

 

Toute immigration massive apporte avec elle SA MAFIA originaire.

 

D'où un danger antisocial omniprésent que les nigauds de la tolérance et les politiciens d'une démocratie-passoire ignorent ou affectent d'ignorer.

 

Comme un tel danger ne se voyait pas comme le visage autour du nez.

Bar-Zing

 

 


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