08/04/2012
Brèves du trottoir n° 57
Une qui travaillait tout au fond d'un couloir de pénombre, se tenant presque invisible du dehors.
Il fallait connaître … C'était une « à spécialités ».
La construction d'un Centre Beaubourg fit écrouler plusieurs vieux immeubles dont on ne conserva que quelques unes des façades. Derrière l'une d'entre elles, l'aventurier Law inventa l'escroquerie capable de vider les poches des aristos sans avoir à leur couper la tête.
Aujourd'hui et depuis plus de trente années, cette rue jadis fameuse est réduite à une rue assoupie de jour, endormie de nuit. On s'y croirait dans Montluçon. Un de mes anciens collègues installa son atelier d'encadrements d’œuvres d'art à la place d'un des petits claques disparus en 1977-78.
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Au début, qu'il racontait, des types entraient pour demander si les deux filles auxquelles ils étaient habitués recevaient toujours sous couvert de mon artisanat. J'avais fini par scotcher une affichette sur la vitrine : Olga et Marika n'exercent plus ici.
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Vois-tu, collègue, lui disais-je, l'une était blonde, l'autre brune ; mais ce n'était ni Olga, ni Marika.
Par contre, Monseigneur Daniélou lors de sa célèbre épectase, se nommait réellement Daniélou.
Comme quoi les voix du seigneur sont pénétrables.
Bar-Zing
14:46 Publié dans Arts, Moeurs, Sexualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, vie parisienne
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