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04/05/2011

A Montluçon - Rue Barathon

Page 2 de INFO Magazine (3 Mai 2011) Christine Dépeige suppose que deux policiers photographiés dans Montluçon, rue Barathon, sont occupés à guetter la sortie d'un client racoleur de prostituées. Elle se permet même de prévoir que les deux uniformes risquent de stationner longtemps bredouilles.

 

Veut-elle insinuer que l'espace public montluçonnais manque totalement d'érotisme ? Si tel est le cas, sa remarque est juste, hélas! A preuve : le petit bar doté de rideaux tristement baissés et que l'on devine proche sur la photo.

 

Les âmes pieuses de la rue de la fontaine sont ainsi journellement rassurées : ce n'est ni demain, ni d'ici dix ans que les élus et élues de la ville laisseront se développer sous leurs fenêtres un climat féminin d'immigration propice à provoquer quelque deuxième ¨Affaire Jobic »... Montluçon ne sera jamais Paris, Paris se refusant toujours à être Montluçon. Malgré que la rue Saint Denis, d'une célébrité autrefois justifiée, se fasse peu à peu tout aussi morne que notre morne rue Barathon. Puisque les touristes dans la capitale peuvent maintenant filmer le buste de Michelet et la cour pavée du 273 sans se faire engueuler par des créatures dont Alfred de Musset - grand connaisseur ! - écrivait que leur existence s'explique par le besoin qu'a l'homme de se faire désopiler le sang.

 

Désopile les tous, Sabrinana !

 

Dans son grand déblocage, une blogueuse s'interrogeait : d'où vient le mot « pétasse » ? L'adéquate réponse me manque. Mais il y a belle lurette que j'ai appris que dans le Montluçon du moyen âge les ribaudes devaient s'acquitter d'une « monnaie de singe » rabelaisienne auprès de l'octroi lorsqu'elles voulaient franchir le vieux pont Saint Pierre. Elles devaient lâcher un pet.

 

Pet et pétasse vont en famille, oui ?

 

Allons ! que ces fumets ne froissent pas le printemps de ta rose, mignonne.

 Ryal

 

Alfred de Musset,Montluçon,prostitution,moeurs

 Musset (Alfred de) tel qu'il est dessiné en situation par Pichard et pour l'hebdo A tout Coeur pendant le milieu des années 1950. (J'ai la flemme de préciser les dates).

A tout Coeur changea son nom pour finir en Minerva. C'était un journal pour les midinettes et les mèmères, difficilement concurrent du Nous Deux de Del Duca.

Pichard débutait mais ses premières petites femmes girondes préparaient bien la réussite croustillante de sa PAULETTE années 70.


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