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29/07/2008

Tour de France

 

Depuis 5 ou 6 ans, je regarde sur ma télé les trentes derniers kilomètres de telle ou telle étape du Tour de France, certains jours de juillet.

 

Ce n'est pas que je m'y passionne ; j'y somnole de temps en temps. Sauf quand survient l'incident, le coup raté changé en cocasserie : un cycliste dont l'arrière-train est soudainement démuni de sa selle, par exemple.

 

Je ne peux rien contre notre mère nature : nous allons tous à la selle mais certains d'entre-nous y vont plus fréquemment que tous les autres. Jadis, on les appelait vélocipédistes ; on les appelle à présent coureurs ou poursuiteurs.

 

Ou dopés.

 

Et vous venez d'assister à ce gag imprévu sur les Champs Elysées  : un des champions du moulin à pédales a perdu sa selle. C'est malencontreux ; et involontairement c'est du Charlot ou du Dary Kowl. C'est même encore plus mordant, vu que ça oblige le cycliste à rester sur le qui vive dans un programme monotone dont le résultat est annoncé 3 ou 4 jours avant l'épreuve finale. Tout comme j'aime les jolies filles un tantinet sottes, j'aime la fausse note dans un bel orchestre aligné sur papier musique.

 

N'empêche que plusieurs de mes voisins demeurent mécontents quant à la fin de l'étape Roanne/Montluçon, du 26 juillet 2008. C'est que le reportage télévisé accompagnant l'entrée des cyclistes dans notre vieille ville du Père Coulon, fut assez bâclé. - Ca manquait de punch, les gars !

 

Ça avait déjà mal commencé dès Commentry dont ces messieurs de la télé n'ont pas rappelé l'origine minière. Puis ce fut Néry-les-Bains, pas même signalée comme ancienne cité balnéaire romaine. (Pourtant, à cet endroit survolé en hélicoptère, les téléspectateurs ont apprécié dans un champ la forme géante d'une fausse bicyclette dont les deux fausses roues s'animaient de deux dizaines de personnes tournant en rond. Mais aucun compliment n'en a été fait par les commentateurs professionnels). Et ce fut un silence identique pour la traversée de Montluçon : le château des Bourbons ne reçut aucun des commentaires positifs qu'il mérite. Il a même été rendu invisible sur les écrans. Ou alors entrevu brièvement, estompé pour être effacé dans le lointain ; quand le peloton à atteint le haut d'un « pont supérieur » qu'on croirait construit pour ruiner la valeur marchande des habitations en contrebas.

 

Oui, oui, j'entends bien qu'une course cycliste n'est pas un reportage sur les monuments d'une région. Mais auparavant certains lieux du département ont bénéficié d'une bien meilleure couverture médiatique, notamment Saint Pourçain-sur-Sioule et ses environs.

 

Ainsi, dans Montluçon la quasi retraitée, le passage du Tour de France année 2008 n'a pas connu un retentissement égal à celui de l'année 1956 lorsque le jeune montluçonnais Walkowiac, endolori et inattendu, arrivait en vainqueur  de la dite grande boucle. Que voulez-vous : après cette étape montluçonnaise, le lendemain c'était une étape « contre la montre » ; et l'on comprit tout de suite qu'en prévision de ce lendemain décisif messieurs les cyclistes économisaient leurs forces sur les 165 kilomètres Roanne/Montluçon.

 

Heureusement J'apprends  que malgré la banalité du spectacle dans la Ville Gozet de Montluçon, l'ensemble a été une bonne opération pour tous les commerces.

 

Y compris pour le commerce de certaines dames spécialement sollicitées, et dont la présence clandestine mais pas toujours discrète accompagne inévitablement tout grand rassemblement sportif digne de ce nom.

 

Et sûrement, sur ce sujet qui est sujet de maintes controverses historiques, nous verrons prochainement si les policiers communistes chinois dans Pékin sauront différencier une femme journaliste d'une femme touriste, ainsi qu'une femme touriste d'une ...

 

D'une ...  d'une comment dites-vous ?

 

YRAL 

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