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24/04/2010

La SNCF habituée des pannes

Hier, vendredi 23, aucun dessin pour Bar-Zing.

 

Explication : tôt, dès l'aube, nettoyer l'appartement, boucler les valises, dire au revoir... et quitter Paris.

 

Quitter Paris ? M'ouais, mais pas en voiture. En traineau ferrifère SNCF. Et alors ? Et alors en gare d'Austerlitz le train de 8 H 56 était supprimé par un dernier quarteron d'acharnés grévistes (quand bien même sur le web le convoi était signalé comme circulant normalement). Puis, celui de 12 H 10, à son tour, n'apparut pas à l'affichage.

 

A fallu patienter jusqu'à 17 H 16.

 

Du coup, ma légitime et moi avons perdu 9,50 euros en utilisant la consigne automatique.

 

Mais « Que faire ? » se demanda Lénine, lequel interdisait toute grève sur les chemins de fer de l'URSS.

 

Nous sommes retournés errer boulevard Saint Michel, anciennement Quartier Latin et actuellement quartier de fringues imprégnés de mal-bouffe malodorante.

 

Le cinéma LE CHAMPO proposait « Les dimanches de Ville d'Avray », film années 60, ayant pour sujet une des fréquences sexuelles de l'espèce humaine : la pédophilie. Pour ce que je me souviens, le scénario s'évita une censure en présentant l'adulte sous l'aspect d'un personnage attardé mentalement.

 

C'est après la dégustation de 4 glaces à la vanille et chantilly, que nous avons rejoint le quai des départs et arrivées grandes lignes.

 

Notre voyage jusqu'à Montluçon s'est déroulé d'autant plus tranquillement que le contrôleur SNCF n'a contrôlé aucun titre de transport.

 

Rien que pour dire qu'une fois revenu dans la ville du Père Coulon, je n'ai pas eu l'envie de terminer par un dessin aigre-doux toute cette journée d'amertume.

 

YRAL