Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/06/2009

Rémunération des patrons


ASSOCIATION CAPITAL/TRAVAIL
ON EN REPARLE

Salaire-des-patrons.jpg

Commerce tout azimut

 

Depuis que le président de tous les français a fait l'annonce d'un prochain emprunt national, bien des commentateurs – et pas forcément tatoués de gauche – affirment qu'il s'agit en vérité d'un plan de relance déguisé. En riposte le gouvernement tient bon la barre se cramponnant sur le mot emprunt.

 

Ça me rappelle la fin d'année 1999, quand le camarade Fabius jurait par tout le En Sof que le « passage à l'Euro » ne favoriserait en rien la hausse des prix du commerce. Alors que, dès le lendemain, les augmentations jaillissaient comme par magie de toutes les étiquettes. Depuis le petit noir de bistro jusqu'au rouleau de tissu chez les grossistes.

 

Dans le quartier parisien du sentier, justement, les dames d'accueil postées au long des rues, débattirent à grands gestes pour savoir si oui ou non le tarif de base de la passade devait être immédiatement haussé. On n'allait tout de même pas payer plus cher le kir sandwich de 14 Heures, sans avoir d'abord fait casquer plus cher le miché bureaucrate de midi trente, non mais !

 

- On y va comment ? On garde l'équivalent en euros de trois cents francs, ou alors on gonfle le prix ? Quarante six euros, ça se tiendrait, hein !

- Pas question t'es malade ! T'as vu comme ça augmente partout ? Faut mettre à cinquante euros. Allez cinquante euros aux voix. Majorité ! Allez cinquante !

- Il y a des mecs qui vont renacler. Il y a le chômage, déjà qu'y en a qui viennent regarder mais qui ne montent plus. Et …

- Et il y a aussi mes couilles ! C'est cinquante, on te dit, c'est aux voix.

- Et les habitués ?

- Les habitués n'y qu'à leur expliquer qu'on ne va pas trainer des pièces de monnaie pour leur rendre un à un quatre euros sur cinquante pour quarante six.

- Redis-moi ça lentement s'il te plait.

- Ne me les brise pas ! C'est cinquante, point final.

 

Et, sur le coup, (j'ose le dire) fallut répercuter la hausse du prix de la passe sur le loyer que certaines filles locataires assument pour un studio dont la propriétaire est une autre fille, une ancienne généralement.

 

C'est même ce marchandage d'une location non déclarée qui est particulièrement frappé par la loi 2003 Sécurité et Liberté (Et non pas un « racolage actif » assez équivoque à établir quand on voit, Mon Dieu ! les honnêtes femmes libérées tortiller à leur tour de la fesse sur les boulevards).

 

Moi, pour en revenir à cet emprunt prévu par l'état, je le vois comme un bon moyen d'inciter les détenteurs du Livret A à vider les tripes de leur "écureuil", lequel n'emmagasine plus guère de noisettes.

 

Ryal