14/10/2009
Libéralisation du cannabis
MICHEL VAILLANT
ANCIEN MINISTRE SOCIALISTE
VEUT LIBERALISER LA VENTE DU CANNABIS
Allez un peu de texte
Parait qu'en ce moment, Carla a confié avoir besoin – doux Jésus ! - de recourir à l'aide d'un psychanalyste.
Pourvu que ce genre de rendez-vous sur un divan, n'aboutisse pas à un divorce, Nicolas.
Vous savez, bien des braves gens croient que lorsque l'on consulte auprès d'un psychanalyste on est forcément fou.
Erreur ! on n'est pas fou, on est riche.
Vu les tarifs pratiqués par le gourou.
Mais c'est peut être, justement, à cause des tarifs que les braves gens estiment avoir quelque raison à taxer de folie les clients de l'héritier du bon vieux docteur Freud.
Tenez, je devrais m'abstenir de vous en parler, mais je vous en parle rien que pour entrer en conflit avec le devoir d'abstention. L'un de mes beaux-frères fréquenta … Non ! Il ne fréquenta pas : il se rendit chez un psychanalyste, fin des années 70.
Au terme de chaque séance, le sondeur de rêves, ayant traversé le surmoi, puis le moi jusqu'au « ça » reptilien , demandait à être payé.
Une somme certaine.
Mais là où mon œil d'agent du fisc se faisait plus vigilant, c'était lorsque mon beau-frère précisait que l'homme de l'art préférait être payé en liquide.
-
Pas de chèque cette fois ! Vous culpabiliseriez à ne pas VOIR l'argent de notre rencontre, expliquait le professionnel.
Mon beau-frère versait la somme demandée, trouvant quand même bizarre la thérapie par laquelle l'artiste entendait neutraliser tout sentiment de culpabilité.
Madame Zita, qui connaît notre avenir rien qu'en le lisant dans un jeu de cartes, et notre copine Alexandra, qui monte et descend entre le troisième étage et la chaussée des chalands, elle aussi, toutes deux insistent pour n'être payées qu'en liquide.
Même qu'avec Alexandra, le versement en liquide s'effectue en deux fois.
Ryal
15:44 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Moeurs, Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cannabis, michel vaillant