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13/10/2013

Aux bonnes heures des dames n° 20

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T'arrive bien, j'ai la dalle ! T'as pas oublié mes deux parts de flan ? Tu n'as qu'a déposer le tout chez Chloé : elle n'est pas là aujourd'hui. Je vais te filer la clé, mais faudra me la rendre. Pas comme l'autre fois où j'ai failli avoir des emmerdes à cause de toi.

Aux bonnes heures des dames n° 19

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Reste pas planté, viens me planter !

12/10/2013

Les tarzanides du grenier (n° 40)

 

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Faux jumeaux, vraies lectures.


Deux couvertures, l'une 1972, l'autre 2010. La première éditée par CHUTE LIBRE, la seconde par SEUIL. Philip José Farmer et Guy de Lucheney, espacés de presque quarante années.



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Une seule image utilisée pour les deux titres : Tarzan vous salue bien ET Moi, Tarzan. Deux ouvrages montrant comment Tarzan – supposé être un homme réel – perçoit son existence racontée par les romanciers et par Hollywood. Cependant, l'image, sortie d'une BD signée d'Hogarth en 1941 a subi un agrandissement, et la trame d'imprimerie permettant d'éclaircir la couleur orange du fond n'en devient que plus visible sur le muscle élargi du héros phallique.


Nous ne sommes plus des enfants, ne nous laissons plus berner. Regardez bien, regardez mieux : ce n'est pas son index que brandit Tarzan, c'est son doigt majeur. Celui du « doigt d'honneur ». Vérifiez en comptant les doigts à partir de l'auriculaire plié.


Comment expliquer ? Hogarth étourdi pendant qu'il dessine ? Hogarth malicieux, volontairement grivois pour tester si le correcteur - maison - pointera le geste interdit dans un journal américain de 1941. Ou alors Hogarth victime des obsessions de son « inconscient freudien » ? Je n'en sais rien, je m'en fiche même. Mais je me suis souvent agacé de l'hypocrisie fréquente dans le graphisme de celui que ses admirateurs surnomment - sans ironiser - le Michel-Ange de la bande dessinée.


Si Michel-Ange avait utilisé l'anatomie humaine comme l'utilisât Hogarth, jamais Jules II et les meilleurs de ses contemporains ne lui auraient confié la décoration du plafond de la Sixtine.

 

 

Docteur Jivaro

11/10/2013

La vieille gauche n'en finit pas ...

... de favoriser le vote FN

 

Manuel Valls,Roms,Dominique Bertinotti,MRAP,


10/10/2013

40 millions de chauffards N° 1

 

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J'ai dû halluciner.


Voici une t'auto-photo de qualité amateur prise dans une des rues de Montluçon City infernale, au bas d'une côte longtemps qualifiée de « Côte rouge ».


  • Il travaille t'où votre mari ?

  • À la Côte rouge.


Entre deux panneaux « stationnement interdit », toute une rangée de t'auto mobiles à l'arrêt. Dormantes sans fatigue sur place. Quoiqu'une ligne jaune tracée sur le bord du trottoir confirme l'interdiction de …


C'est que c'est toléré entre midi et deux heures, me dit un bonhomme dont l'accent régional dénonce un mauvais français, c'est-à-dire un français dont le nom de famille doit être présent depuis plusieurs générations sur les registres des paroisses.


Je regardais la Rolex blindée autour du poignet de ma femme : les aiguilles n'indiquaient même pas onze heures ! Alors le bonhomme s'éloignant me rappela à la réalité du voyageur de Michelson : « Le temps, Monsieur, c'est du relatif ».


 

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09/10/2013

Quelle femme pour le Panthéon ?

Casque d'Or

ou la Grande Marcelle ?

 

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Lorsque PICASSO tomba mort, je ne sais plus quel type présent dans un de nos cocktails parisiens, s'exclama le plus sérieusement du monde : Il faut l'entrer au Panthéon !

 

De mon côté, sans cesser de mâcher une tranche de viande froide, je proposai d'allonger l'artiste peinturlureur dans le mausolée du Kremlin, entre Lénine, qui périt impotent, et Staline expulsé par Chrouchtchev.

 

Je me fis engueuler – c'était prévu. Cependant que malgré le danger, je parvenais à poser la question qui tue : « Est-ce que quelqu'un peut expliquer pourquoi on noue une cravate autour du cou d'un mort ; mais pourquoi on ne lui place pas sa paire de lunettes sur le nez ? »

 

On me répondit que la mort rend aveugle et que, donc, pas besoin d'avoir quatre yeux s'il faut les garder fermés dans le royaume des ombres.

 

Remarquons toutefois que la mort rend tout autant paralysé des deux jambes sans que ce handicap empêche de mettre les pieds du cadavre dans une paire de chaussures.

 

Parmi le petit groupe qui me reprochait d'avoir offensé la mémoire de l'illustre artiste, il y avait deux jolies femmes un peu mûres et qui s'énervaient. Elles se tortillaient, assises de travers, comme pour que leur croupe s'évadât de leur minijupe, et cela pendant que leur petite culotte jouait à cache-cache avec mes yeux.

 

 Voilà pourquoi je ne regrettai pas d'avoir provoqué, contre moi, leur ire.