19/07/2016
Le malheur des uns ...
Attentats musulmans ?
Du bon pour le commerce
Nice, ce 19 juillet 2016.
Grâce à un réflexe approprié à la situation, j’ai réussi à éviter le camion frigorifique conduit par un travailleur délinquant immigré muni d’une carte de séjour de dix années démocraseuses. Mais, à cause de l’effort fourni par mes pieds, le lacet de ma chaussure gauche a été cassé.
D’où ma question : puis-je obtenir du fond d’indemnité des victimes d’attentats dus au Front National, le remboursement d’une paire de chaussures neuves ?
P.S. : Je vote Mélanchon.
11:24 Publié dans Actualité, Consommation, Dessin humoristique, Politique, Religion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nice, islam, valls, cartes de séjour, mohamed lahouaie bouhlel, délinquance étrangère
17/07/2016
Dimanche, jour du Seigneur n° 18
A l’approche du midi d’un des jours dominicaux, ma femme et moi passions à l’ombre du haut mur de l’église, du côté des marchands musulmans, lorsque brusquement tous les clapotements forains furent noyés dans un déluge de battements de cloches tout autour de nos têtes. A ne plus s’entendre parler.
- Il y va trop fort, le curé ! cria dans mon oreille mon épouse née dans une famille de vraie bourgeoisie pratiquante catholique.
Sûrement, oui, la prêtrise frappait trop fort. Et je m’amusais à supposer que le grand bruit des cloches secouées servait moins à célébrer l’office des fidèles qu’à faire s’écrouler le clocher.
Se rendre à la messe dominicale c’était obligatoire pour être bien accepté aux deux leçons de catéchisme en semaine. Me semble même me souvenir qu’il fallait faire pointer quelque carte de présence.
- Tu l’as oublié ta carte ?
- Ca ne risque pas. Ma mère l’a fourre dans ma poche et faut que je la lui rende à mon retour.
- Que tu lui rendes ta poche ?
- T’es con ! … Dis, on va faire une partie de baby-foot à la sortie ?
- Impossible ! j’ai failli prendre une raclée l’autre dimanche quand je suis rentré en retard qu’ils m’attendaient pour commencer à bouffer l’entrée de céleri-tomates.
A l’approche de la fin de la messe, tout le monde devait chanter l’allégresse d’être chrétien. Surtout catholique. Je ne me rappelle plus les paroles mais quelques unes surnageaient comme un refrain :
Je suis chrétien
Voilà ma gloire
Mon espérance et mon soutien.
Pour mon copain du moment et pour moi ce chant religieux correspondait vraiment à une délivrance : il annonçait la fin d’une heure d’ennui.
Nous allions nous retrouver libre dehors, sous le ciel, DANS le ciel, avec de véritables nuages. Nous allions échapper à la surveillance des statuettes en plâtre peint dont chaque visage fermé comme une serrure de geôlier épiait nos mouvements y compris les plus discrets. Surtout les mouvements de nos lèvres. Car assez rapidement une des phrases religieuses chantées par l’assemblée, se trouvait déformée, ici ou là, par quelques langues enfantines irrespectueuses. Le « Je suis chrétien » était trahi en un « Je suis crétin ».
C’était tellement facile.
- Tu crois que le curé il nous a repérés ?
- Mais non ! Mais non ! Il a autre chose en tête ! Il va aller manger dans la famille de la Grande Boucherie Charcuterie de la Place, où qu’il est invité tous les dimanches. Y paraît que leur fils veut faire le séminaire.
- Le quoi ? Comment tu sais ?
- Je le sais c’est tout. Allez, bye ! Je cours en avant pour m’éviter une engueulade.
Ryal
13:22 Publié dans Education, Enseignement, Religion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montluçon, abbé chevalier, abbé sauvageot, souvenirs d’enfance, paroisse saint paul, cinéma des marais, Étourneaux
15/07/2016
14 juillet 2016 - 23 heures
N I C E
Encore un travailleur de nuit
victime de la pénibilité
Malgré un plein « État d’Urgence », semblerait que l’individu ait forcé un barrage de sécurité sans que la police lui tire dessus tout de suite.
« Heureusement ! On n’est pas aux USA ! » s’exclament les Droits de l’Homme. « Là bas, chez les barbares capitalistes, un policier peut faire feu avant que le dealer devenu terroriste l’assassine. C'est une monstruosité ».
11:10 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Politique, Religion, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nice, estrosi, caseneuve, état d'urgence, promenade des anglais
29/06/2016
Triple explosion dans Constantinople
L'Europe selon Schengen
frappée à mort
11:18 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Politique, Religion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : attentat istanbul, constantinople, huffington post, 29 juin 2016 turquie, sabiha gokcen, attatürk istanbul, massacres de scio, delacroix, byron, ottomans
26/06/2016
Dimanche, jour du Seigneur n° 16
10:30 Publié dans Dessin humoristique, Moeurs, Religion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paroisse saint paul, jour des rameaux, parsac, montluçon, creuse, allier
19/06/2016
Dimanche, jour du Seigneur n° 15
Une fois encore, nous montions à pied jusqu’à Lavault-Sainte-Anne. J’en retiens que la route n’était pas encore goudronnée ; mais, peut-être, ma mémoire faillible comme la vôtre mélange t’elle avec un autre trajet. Ce dont je suis certain, par contre, c’est que nous marchions en plein milieu de la chaussée, la rareté des voitures nous y encourageant.
Cinq kilomètres à pied, ça use ! Ça use ! …
- j’ai un caillou dans ma chaussure !
L’abbé « Gros Pif » s’était arrêté, jambes pliées à la saignée de ses genoux dont cet homme de foi faisait un emploi professionnel. Il délaça son soulier, le retourna en l’air, bien en vue. Un gravier en tomba, comme si ce gravier avait le mérite d’exister seul de son genre au monde.
- Il vous a fait mal M’sieur l’Abbé ?
- Moins que mes péchés, répondit le disciple de J.C.
Quatre ou cinq gamins avaient stoppé autour de la soutane meurtrie. Michel et moi avions continué pour nous joindre au groupe le plus nombreux, celui qui fonçait en avant depuis Montluçon.
Cinq kilomètres à pied, ça use ! ça use ! …
Michel et moi, faufilant notre tête entre les têtes qui nous avaient précédés, entendîmes une voix plus intense que nos bavardages : « Ça y est ! Il refait le coup ! ».
L’exclamation venait d’un garçon plus grand que nous et qui faisait office de surveillant. Cette hiérarchie se mesurait à la hauteur de sa jambe. Michel heurta son coude contre le coude du futur chef scout : « Quel coup tu dis, hein ? ».
L’autorité plus subjective qu’officielle de ce plus grand, on se racontait qu’elle lui venait de sa sœur plus âgée que lui : elle était cheftaine chez les Éclaireuses de France.
- Chez les Jeannettes ?
Un mot qui faisait jaillir des ricanements dans le mille pattes d’un troupeau d’hommes. Une jeannette, populairement parlant, c’était un bébé de zizi. « Si tu ne boutonnes pas bien ta braguette, on te coupera ta jeannette ».
Michel avait insisté dans sa question : quel coup tu dis, hein ?
Le grand avait répondu pour se donner de l’importance devant nous autant qu’il s’en donnait sans doute devant son miroir pendant la toilette. « Oh ! Vous verrez si vous revenez avec nous. On a l’habitude. On n’y fait plus attention. C’est un truc que l’Abbé a inventé pour parler des péchés qu’un bon chrétien ne doit pas faire. Allez ! Allez ! On avance ! Pas de tire au flanc !
Cinq kilomètres à pied …
Et le grand reprit quelque explication : t’as vu comment le lacet de son soulier était serré autour de la cheville ? Comment veux-tu qu’un caillou, il y entre dedans ? … C’est lui qui se le met dans son soulier pour se donner l’occasion d’un prêche qu’il fait croire qu’il improvise. Vous comprenez ?
Ce que nous comprenions c’était que nous venions d’augmenter notre vitesse de croisière pour nous mettre le plus tôt possible à l’abri. Le ciel descendait s’appesantissant bas de plafond. Bas et lourd. Bas, lourd : jeux de mot Maître Cappellot. L’espace en paraissait plus gros que grand. Augmentation de température … « Ça va tonner ! Quand c’est orageux, les mouches deviennent mauvaises : elles piquent ! » disait une de nos voisines engraissée de gourmandise et se grattant le gigot de la cuisse.
Nous parvînmes en désordre aux abords de la vieille église de Lavault-Sainte-Anne. Les premières gouttes tombaient une à une, comme si Dieu dans son infini bonté nous accordait le temps de les compter. Elles s’éclataient en étoiles sombres sur le sol sec. D’elles, j’ai gardé la sensation sur mes bras nus : tièdes elles étaient.
Ryal
15:20 Publié dans Education, Moeurs, Montluçon, Religion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paroisse saint paul, scout de france, jeannette, lavault-saint- anne, souvenirs d’enfance