04/08/2024
Tarzanide n° 605
TEDDY RINER
Redevenu montluçonnais depuis l’année 2001, je fis connaissance d’un couple d’origine polonaise dont les prénoms sont francisés : Jean et Jeanine. Comme l’épouse racontait s’être adonnée à la pratique du Judo pendant sa jeunesse en bordure du canal de Berry je lui demandais si elle avait connu un nommé Crétaud sensiblement du même âge que nous.
- Bien sûr s’exclama-t’elle. Mais il est mort. Mort et enterré.
Je restais quelque peu choqué du ton qu’elle avait pris.
Et celle-ci ? la pratiquez-vous celle-ci ?
Crétaud (excusez l’orthographe si elle est faussée) fut un écolier de la Voltaire, rue Voltaire les mêmes années que les miennes. Je me souviens même qu’il avait subit une intervention chirurgicale : l’appendicite. Il ouvrait sa chemise et nous montrait la cicatrice. Le raccommodage nous semblait fragile.
Plus tard, pendant l’adolescence et alors que je fréquentais l’école complémentaire des Conches, Crétaud et moi nous nous fréquentions de plus en plus. C’est en sa compagnie que j’assistais aux premières démonstrations de Aïki Do dans l'espace sportif appelé « La Montluçonnaise » Quai Louis Blanc. Même qu’un dimanche en après-midi, pendant la fête foraine de la Ville Gozet, mon Crétaud alla se mesurer contre un des judokas d’une des baraques : avec qui vous voulez lutter ? avec le petit ou avec le gros ?
- Garde mon porte-monnaie, me dit-il.
Puis après les passes du rando-ri : « Tu sais le gars m’a dit qu’on s’arrangeait entre nous ».
C’est à cette époque que j’achetais chez le grand libraire Le Bienheureux, boulevard de Courtais, un livre : Le Judo d’André Lehnert avec des dessins par Hélène Tarel. Editions Flammarion.
Maintenant dites-moi : Le tour fameux réussi exercé par Teddy Riner ce ne serait-il pas le Harai Goshi ?
Un badigeon de gouache liquide par un gamin
Le libraire Le Bienheureux, racontait ma grand-mère née à Preverange, nous sommes un peu cousinés avec lui. Tu me crois j'espère ?
Mes treize ans en furent étonnés : avec sa barbe broussailleuse l’homme me paraissait d’un autre monde. Les joues pas rasées ça n'était vraiment pas du tout la mode dans le milieu des années 50.
MFCL
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02/08/2024
Les français ne font pas assez d'enfants
16:58 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique, Macron, Moeurs, Politique, Religion, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : darmanin, attal, baisse de la natalité en france, immigration, congé de naissance, ivg, pillule contraceptive, lutte contre l'infertilité, démographie en france
Vos politiciens démocrates ...
16:28 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Dessin humoristique, Macron, Moeurs, Politique, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baisse de la natalité en france, ivg, pillule contraceptive, darmanin, attal, fécondité en france, congé de naissance, lutte contre l'infertilité
29/07/2024
Puisque l'esprit français est esprit de dérision :
17:34 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Dessin humoristique, Histoire, Macron, Moeurs, Musique, People, Société, Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aya nakamura, pont des arts, garde républicaine, j.o. 2024, thomas jolly
09/07/2024
La Gauche se réinvite au caviar
11:14 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique, Macron, Moeurs, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hôtel matignon, premier ministre, attal, mélenchon, bompard, marine tondelier
04/07/2024
Tarzanide n° 601
ET FANTINE ENGENDRA COSETTE
Certains jours, le matin de certains jours je prolonge la lecture d’un ouvrage que m’a offert récemment Georges Costecalde. Ouvrage sérieux, documenté. J’en suis à la visite officielle – brève mais officielle – que l’Empereur Napoléon III, en 1864, fit dans Montluçon alors en voie d’industrialisation.
Je suis de ceux qui n’ont toujours pas compris pourquoi Hugo le Victor s’efforça de disqualifier l’héritier politique de Bonaparte en le caricaturant comme « Petit ». Etait-ce donc se comporter en nabot que d’organiser la salubrité publique dans un Paris resté d’’insalubrité moyenâgeuse ? … Mais le romancier Hugo, autant imaginatif que superstitieux, fonctionnait selon un imaginaire noir et blanc, jour et nuit, les contrastes se valorisant les uns les autres … La jolie Esméralda et le bossu laideron Quasimodo, en opposition complémentaire romantique, c’est à dire irréelle. Il y eut aussi « L’Homme qui Rit » un enfant défiguré mais comme devenu « Beau Masque ». Hugo le Victor fonctionnait ainsi : l’adolescent voyou gavroche se montrant généreux mieux encore qu’un garçon bourgeois éduqué par des religieux. Mais le record de ce genre d’absurdité est détenu par le bagnard Jean Valjean qui, par son comportement sous une fausse identité, enseigne à tout le monde autour de lui comment se bien comporter dans les échanges civiles d’une société.
Certains historiens évoquent ce que furent les funérailles de Hugo le Victor : deux trois nuits d’une débauche collective populaire, toutes les sortes de putasseries publiques pendant que certains hommes et certaines femmes se déguisaient en personnages imités de ceux et celles imaginés par Hugo : une telle jouait à être La Thénardier, un autre se grimait en Javert. Il y eut même des gueuses troussées qui rigolaient en minaudant comme la chaste et embourgeoisée Cosette.
Pages 6 et 7 du n° 9, année 1946 du magazine TARZAN des Editions mondiales.
Les vignettes sont signées René Giffey
Tiens ! et parlons-en de cette hypocrite Cosette ! Une petite gamine abandonnée, mal torchée, dans la gargote des Thénardier ! Et qui circule à quatre pattes sous des tables d’une étable d’alcooliques, les « rouliers » à grosse(s) braguette(s), tous obscènes dans leurs gestes et leurs propos … Une gamine dans cette ambiance et qui se comporte en grandissant comme une bien sage jeune-fille pour devenir une épouse "paupières baissées, cuisses serrées" fidèle, à son mari, le bécassou Marius : vous y croyez-vous ? Moi non.
Le seul personnage féminin vraiment crédible apparu dans Les Misérables c’est Fantine. Celle que tout le monde oublie après avoir lu Les Aventurlures abracadabrantes d’un Jean Valjean hugolien fantasmé. Fantine la prostituée populaire qui vend réellement des morceaux de son corps pour survivre et pour que vive sa fille dont le père n’est pas identifiable parmi tant de clients.
Bon ! J’arrête. J’arrête avant d’être arrêté.
Et je remercie Georges Costecalde puisqu’avec lui me voici moins orphelin de l’un des ancêtres de mon pays : Charles Eugène Cadier baron de Veauce.
Bar Zing
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