Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/11/2016

L’ogre de Barbarie

 

Le milliardaire américain épouvante jusqu’en France les familles musulmanes immigrées sans lesquelles nous demeurerions incapables d’alimenter nos petits enfants.

 

 

Donald-Trump.jpg

 

Bien sur que BAR ZING ne renonce pas à jouer la carte (biseautée ?) du Doc Jivaro et de ses Tarzanides du grenier. Mais en ce moment il prépare une nouvelle série BD qui devrait avoir pour titre :

 

TARZAN

et les

FEMMES

 

 Tarzan-N°-16-Sagédition.jpg

Dessin américain de John Lehti.

 

Cette image fut censurée dans la version française de 1949.

 

  

Doc Jivaro et Mfcl

11/11/2016

1914 - 1918

Photo-Verdun-14-18.jpg

 

Du 11 novembre 1918, plus généralement de la première guerre mondiale, j’en ai entendu souvent parler chez mes grands parents, chez les vieils gens du voisinage, aussi, lorsque j’étais enfant.

 

Tenez : la photographie d’un groupe de civils français ayant endossé l’uniforme du pays de Dreyfus et Maurras … Mon aïeul est présent. Je ne vous le désigne pas.

 

A ce moment là, tenir une cigarette pincée entre l’index et le majeur était la preuve d’être un vrai mec.

 

- Bon pour les filles ! …

 

La Butte Rouge c’est son nom, l’baptème s’fit l’matin

Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin.

 

Etc, etc.

 

P.C.C. : Montéhus / Krier. (1923)

 

08/11/2016

Today. Sauvons Made in U.S.A.


Votons démocrade

VOTONS HILLARY

Votons-Hillary.jpg

_______________________

 

 

Récemment, sur la Télé, un travailleur salarié syndiqué congés payés de LA POSTE en a fait l’aveu joyeux : la vente porte à porte du calendrier annuel nous rapporte un 13e mois.

 

Net d’impôts, camarade ?

 

C’est moins rigolo que les facteurs anciens des P.T.T. : la veille et le lendemain du premier janvier, quelques-uns ne roulaient plus sur leur bicyclette. Ils la tiraient de travers par le guidon, de gauche à droite de la rue. Comprenez : un petit coup de rhum par çi, une petite liqueur par là.

 

C’était le bon temps.

 

Lorsque vous aviez un robinet à faire réparer, l’artisan n’insistait pas pour vous changer toute l’installation.

 

06/11/2016

Dimanche, jour du Seigneur n° 30

 

Donc, dimanche jour des bras croisés.

 

 

03/11/2016

Camarades travailleurs ! sécurisons le voie publique !

Dans les quartiers sensibles

tout policier repéré en errance

doit répondre de son identité

Contrôle-d'identité.jpg

30/10/2016

Dimanche, jour du Seigneur n° 29

 

Pour vos enfants la journée à venir est probablement celle de Halloween. Pour moi elle reste celle de la Toussaint. La fête des morts en même temps que la fête de tous les saints dont l’auréole n’éclaire pas les squelettes plongés dans l’ombre.

  

Je ne suis pourtant pas pratiquant. Les dimanches ne sont guère pour moi que l’occasion de grasses matinées (ce n’est pas vrai mais j’aime bien allonger des phrases) … de grasses matinées arrivant après six jours d’un repos encouragé par ma qualité de salarié devenu rentier.

  

Je me dois de vous dire que dans la famille de tradition bourgeoise de mon épouse, les mœurs recommandent de ne jamais rendre visite aux morts inhumés. Même pendant la journée de la Toussaint. Une fois la cérémonie religieuse terminée autour d’un cercueil et dans l’église on abandonne le défunt, on ne revient jamais auprès de lui, sauf lorsque la mort nous saisit à notre tour. Une désaffection qui s’explique par la croyance qu’un cadavre ne garde jamais son âme, celle-ci étant partie au ciel pour attendre le jugement dernier. Et Jésus Christ n’a t’il pas conseillé : laissez les morts enterrer les morts ?

  

Moi, j’ai été habitué à tout le contraire, ainsi que le veut le savoir vivre dans les milieux populaires : il faut aller de temps en temps rendre visite aux trépassés comme s’ils étaient des voisins. Mes deux grand-mères m’y conduisaient comme on vous conduit simplement au marché forain du jeudi. Cependant, c’était ma grand-mère montluçonnaise qui battait des records de fidélité auprès de ses défunts.

 

- Et encore, t’as rien vu ! commentait son mari père de mon père. Lorsqu’elle était jeune après la mort de ses deux frères abattus en 14-18, elle s’y rendait au moins trois, quatre fois par semaine dans le patelin de tous ceux qu’ont passé l’arme à gauche. Je lui disais : ne t’inquiète pas ils ne vont pas s’en aller … Elle me répondait froissée : je le sais bien ! … Et elle pleurait.

 

De son côté, Grand-mère, lorsqu’à sa demande je l’accompagnais pour l’aider à transporter un poids de fleurs, ne manquait pas de reformuler le constat qui la navrait : « Il y a de moins en moins de gens à venir voir leurs morts. Je vais rester la dernière si ça continue de déserter. Tu sais, tout de suite après l’armistice du 11 novembre, on voyait des bonshommes le chapeau à la main et une fausse médaille militaire au revers de leur veston, qui venaient courtiser les jeunes veuves entre les pierres tombales. Quel culot ! Il y en a eu un qui me cherchait … j’ai fini par l’envoyer se faire gifler ailleurs.

 

- Mais Madame je suis poli avec vous.

- Fichez moi la paix ! Vous n’avez pas honte ? … je le connaissais vaguement de vue. Je crois bien qu’il habitait rue du Docteur … Allons ! … du Docteur … Bah ! Le nom ne me revient pas.

- Du Docteur Levadou ?

- T’es bête ! Il n’est pas mort, lui. Tu ne l’as quand même pas tué. Finalement ton grand-père a fini par aborder un peu rudement le bonhomme qui m’agaçait.

- Dis donc Raymond, faudra arrêter d’emmerder ma femme.

- Ah ! Comme si je savais que c’est ta femme ! Elles se ressemblent toutes avec leur visage qu’est caché sous un voile sombre.

 

Le voile, déjà.

 Montluçon,Fête de la Toussaint,Halloween,cimetière,mœurs funéraires,Nécropole

Ryal