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03/04/2022

RAMADAN

RAMADAN

 

Avez-vous remarqué ? … Oui : dans les commerces de pâtisserie les croissants ont de moins en moins, pour ne pas dire plus du tout, la forme du croissant. Forme lunaire à son origine. Nous sommes devenus pacifistes béats : le croissant, viennoiserie symbolisant la défaite des musulmans turcs envahisseurs, guerriers adeptes d’une religion lunaire. « Ce n’est pas bien, mes enfants, de satisfaire votre gourmandise en savourant ce gâteau qui peut rappeler une grande déception à votre gentil voisin turc ». Et voila pourquoi tout simplement le croissant cesse d’avoir la forme du croissant.

 

On admet généralement que les viennoiseries dont le croissant furent introduites en France par une jeune Marie-Antoinette autrichienne de naissance et qui venait d’épouser un certain Louis XVI non circoncis, victime d’un phimosis. Cette demoiselle était bien placée pour connaître la symbolique du croissant : rappeler heureusement la victoire de l’Europe chrétienne contre l’agresseur islamiste. Les sans-culottes de 1793 ne manquaient pas d’attribuer à Marie-Antoinette d’autres histoires de boulangerie. Ainsi lorsqu’elle apprit que les parisiens manquaient de pain, elle se serait exclamée : Qu’ils mangent de la brioche !

 

Dans Montluçon, ancienne ville industrielle, le boulanger de la Place de la Fraternité apprécie-t’il à proximité de de son commerce que la grande surface Leclerc réduise le prix de la baguette de pain à 29 centimes d'euro ? 

 

Je vais vous dire : je suis né à Montluçon, j’ai passé toute mon enfance dans cette ville et comme tous les autres écoliers de ma génération, cette place de La Fraternité n’existait pas. Nous l’appelions : « Place des Marais ». Tout simplement. Et c’est probablement, aujourd'hui, la place publique la plus dégueulasse de la ville dont Marx Dormoy fut le maire. Elle est salement belle La Fraternité !

 

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Bar Zing

 

 

 

29/03/2022

Tarzanide n° 524

 

Souvenirs, souvenirs

 

Ce n’est pas une brochure épaisse de 144 pages et datée d’avril 1944 que je cherchais sous la double pente du grenier. Pourtant c’est d’elle que les pinces de mes mains se saisirent. Voyons en la couverture très endommagée.

 

Je-vous-hais-!,-15-04-1944,.jpg

 

Sur ce résidu on reconnaît l’homme politique des années 40 et début 50. Oui c’est lui, le rescapé du camp nazi de Buchenwald où il survécut dans le voisinage, dans une maison allemande, non pas parmi six millions de ses frères et sœurs en ethnie condamnée.

 

Ici, Je ne veux pas commenter ce magazine spécial entièrement antisémite. Seule sa page 38 retiendra notre attention. Elle dénonce comme néfaste pour la jeunesse française nombres de journaux publiant des suites d’images (pas encore désignées comme « bandes dessinées »). Il s’agit d’éditeurs juifs actifs avant la seconde guerre mondiale dans le pays de Pétain et de Thorez, pas encore pays de De Gaulle. Et voyez cette page 38 :

 

Je-vous-Hais,-15-04-1944, pg 38.jpg

 

 

Les collectionneurs reconnaîtront immédiatement des titres de BD devenues mondialement célèbres dans les bibliothèques spécialisées. Quelques uns provenant de la famille Offentald, un autre, franc maçon attaché à la société Walt Disney pour ce qui fut de propager les personnages Mickey et Donald en France. Sous l’aspect d’illustrations et non pas de films d’animation : Paul Winkler qui créa Opera Mundi.

 

D’où tiens-je (coquetterie dans le verbe) cette brochure antisémite ? Pas de ma famille en tous les cas. En fait je l’achetai à Paris en 1985 ou 86 Porte de Vanves, peut-être, un dimanche en matinée et non pas auprès d’un marchand déclaré mais d’un vieux couple ayant installé son baluchon sur un des ponts enjambant le périphérique.

 

Comme on le voit, chez nous, les attaques en tout genre contre les histoires en images destinées à l’enfance, ne datent pas simplement des années 1950.

 

Bar Zing

 

24/03/2022

La "démocrassie" de l'égalité avilit un peuple

Le drapeau français 

mis en berne en Corse :

et après ?

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21/03/2022

Jeune révolutionnaire en France

A ses débuts 

FABIEN ROUSSEL

pillait les riches

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20/03/2022

Mémoire au-delà de l’adolescence.

 

Les Accords d’Évian datés de 1952 et célébrés politiquement hier, samedi en France, m’ont ramené en tête un incident lointain survenu pendant ma scolarité.

 

C’était dans la classe terminale de l’École Voltaire, classe qui nous présentait au Certificat d’Études Primaires.

 

- Le C.E.P. ? s’exclamait mon père. Tu vas voir qu’ils vont te le supprimer. Tous les gamins le réussissent, les notes sont magouillées puisqu’il faut ensuite réussir un C.A.P. pour être capable de mettre au carré une plaque de ferraille.

 

Pour moi encore en culotte courte, j'allais recevoir mon premier costume en pantalons longs offert pour ma communion solennelle. La classe du C.E.P. était dirigée par Monsieur Martin c.a.d. le Père Martin. Je l’aimais bien le Père Martin. Il répondait à deux emplois : directeur de l’école et instituteur donc il logeait sur place, n’ayant que la cour de récréation à traverser pour venir nous triturer la cervelle avec des histoires de baignoires percées qu’il fallait remplir à coups d’arrosoir qui ne contenait de l’eau qu’aux trois quarts de la moitié de sa contenance. N’était ce pas de la maltraitance d’enfant, ça ?

 

Un matin, je ne sais plus quel jour, le Père Martin nous informa de nos colonies, principalement celles de l’Afrique du Nord. « Nous avons conquis en 1830 l’Algérie alors dépendante de la Turquie et … Rassois toi ! Rassois toi !

 

Un des écoliers venait subitement de se dresser, criant d’une voix agressive quelque chose comme : C’est pas vrai ! Nous étions libres !

 

- Rassois toi Oudina !

 

Mais Oudina n’obéissait pas, continuant en nous provoquant : « Tous ceux qui sont là je les prends un à un et je leur casse la gueule ! ».

 

C’en était trop pour plusieurs d’entre nous et nous nous levâmes à notre tour. « Rasseyez vous tous ! Qu’est ce que ça veut dire tout ça ? » cria le Père Martin qui me parut quelque peu craindre d’être dépassé par tous ses élèves échauffés comme pour boxer.

 

OUDINA ne fit qu’un bref séjour à l’École Voltaire.

 

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Il m’arrivait aux heures de sortir de l’école de rentrer à mon domicile en compagnie d’Oudina. A pied bien sûr. J’habitais rue Miscailloux et jusqu’à cette rue mon chemin était le même que celui emprunté par le jeune magrébin, lequel continuait par la rue Rodin pour se rendre dans le camp construit de baraquements implantés sur l’un des côtés du terrain d’aviation de Villard, ancien champ de courses de chevaux. Contrairement à ce que j’eus parfois à lire ce camp n’était pas réservé par politique discriminatoire aux seuls arabes ou kabyles : des copains européens y vivaient aussi en famille.

 

Quelques années plus tard j’avais perdu de vue Oudina. Je ne pensais même plus à lui. Toutefois je le revis de façon inattendue aux abords de l’étang de Sault. Nous pouvions alors nous y baigner et pédaler dans un pédalo. Oudina et moi nous nous adressâmes un signe de tête et n'échangeâmes que quelques maigres paroles. Le courant ne passait plus. L'écolier était devenu un superbe jeune homme dans son étroit maillot de bain dont le triangle bleu clair semblait découpé dans un morceau de ciel. Poète que je suis.

 

Encore plus tard, alors que je revenais d’une semaine passée à Bourges, ma mère me posa une question : « Dis donc, toi, t’as bien connu un Oudina à l’école ? … Il vient d’être tué par la police. Il appartenait au FLN. »

 

Je garde quelques autres souvenirs mais aucun directement relatif aux conflits armés entre la France et certaines organisations pas forcément étrangères mais devenues ennemies de mon pays.

 

Bar Zing de Montluçon,

 

16/03/2022

Après Waterloo 1815

 

DARMANIN négocie 

la présidentielle 2022

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