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14/02/2022

Pays de Mélenchon, Zéribi, Poutou etc. et Cie ...

 

Encore la Gare du Nord !

Acab Gare du Nord.jpg

J’ai bien connu la Gare du Nord parisienne : je logeais dans une rue perpendiculaire à cette architecture de 1846. Au tout début des années 1960 vous pouviez pour un franc et à minuit acheter un cornet de frites. Puis vous promener de Barbès, quartier de la Goutte d’Or jusqu’à La Villette sans être emmerdé par de l’immigration ni par des consommateurs et revendeurs de drogues dures. Pourtant la prostitution n’y manquait pas avec cette particularité que les filles musulmanes n’y exerçaient pas, seules les européennes d’origine chrétienne s’y trouvaient attelées pour une clientèle musulmane. Était-ce un racisme non dénoncé ?

 

Il m’arriva même d’y bavarder avec une jeune femme à fort accent et ressemblant à Jean Seberg, qui criait, de nuit  à une heure du matin : « New York Herald Tribune, New York Herald Tribune » ! pour en vendre le journal en zigzagant entre des prostituées payées 5 frs la passe. Une misère. La proximité du quartier touristique Pigalle expliquait sans doute la présence de celle qui passait pour une étudiante noctambule. Je n’invente rien. Souvenirs, souvenirs.

Ryal

10/02/2022

Tarzanides n° 520

 

BLEK LE ROC

 

Le numéro 582 – B est le dernier numéro de KIWI en décembre 2003. Ce mensuel BD format de poche fut un succès parmi les collectionneurs depuis sa naissance datée de 1955 et dont le numéro 1 est difficilement accessible aujourd’hui. (Attention ! Il y eut une réédition fac-similé à partir d'avril 2000) L’annonce de sa première parution fut faite dans les autres titres déjà existants chez l’Éditeur LUG. Ainsi en trouve-t’on la trace dans le magazine PIPO à son n° 62 du 20 août 1955.

 

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A ce moment là le nom de Navarro figurait parmi les responsables des Éditions LUG. Mais rassurons nous : il ne s’agissait pas d’un Roger Hanin déguisé en commissaire mais du créateur qui en compagnie du célèbre Pierre Mouchot allait inventer en 1946 le cagoulard le plus terrible de toute l’Histoire de la BD française : FANTAX. Le plus persécuté aussi par une censure catholique momentanément en alliance avec celle pratiquée par les communistes staliniens.

 

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Et pour vous récompenser d’avoir la patience de lire ce petit article, Doc Jivaro vous présente ici la copie d’un récapitulatif imprimé à la demande des héritiers de Mouchot et par lequel est rappelé la publication de FANTAX dans le journal Paris – Monde Illustré publié dans la ville de Lyon de février à mai 1946. Bien entendu si vous êtes propriétaire de ces numéros incunables, faites le moi savoir.

 

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Dans au moins trois numéros du phénoménal KIWI, dont le n° 555 de juillet 2001, vous pouvez accéder à des commentaires venus de la plume de votre serviteur.

 

Doc Jivaro

 

09/02/2022

Le S'porc infantilise-t'il les peuples ?

 

L'AFFAIRE ZOUMA

Affaire-Zouma.jpg

08/02/2022

Dans une "démocrassie" ...

 

... où les coupables sont les victimes

la sœur de Maëlys ne sera pas

félicitée comme justicière

Nordahl-Lelandais.jpg

07/02/2022

Votre corps vous appartient

Françaises, encore un effort !

cannabis libre,droits d'infanticide,cannabis thérapie,olivier véran,cronos,médée,ugolin

06/02/2022

Tarzanides n° 519

 

SEPPUKU

 

Apprenez qu’à ce jour je n’ai jamais possédé ni même feuilleté le numéro 1 de défunt le journal HARA KIRI ?

 

- On s’en fiche !

 

Vous avez raison autant que d’autres n’ont pas tort. Et si j’écris pour l’instant ça ici c’est que mes yeux viennent de mettre leurs mains sur cinq exemplaires de ce mensuel daté de 1962 et oublié dans un tiroir lui même oublié.

 

En 1962, des dessinateurs satiriques tels que Fred, Topor, ou encore Gébé participaient au premier succès du premier journal d’humour noir français, lequel allait rapidement rendre désuets des titres devenus traditionnels mais dont le mordant s’était trop émoussé d’avoir trop servi. Tenez je me rappelle Le Hérisson, hebdomadaire amusant posé sur une des quatre chaises de la petite salle d’attente de mon coiffeur d’enfance : le père Revidon.

 

« Je vais lui mettre de la gomina et vous verrez, demain, ses cheveux vont tenir pour sa communion solennelle ».

 

La boutique du merlan donnait directement par un petit couloir sur un bistro encore ouvert aujourd’hui au croisement des rues Miscailloux et du Repos, cette dernière conduisant au cimetière Saint Paul. Et ne croyez pas que je plaisante !

 

Qu’est ce que l’humour noir ? C’est l’humour qui se moque de toutes les bienséances civiles. Il ne faut pas rire de la mort ? rions un bon coup ! Ne nous moquons pas des infirmes : ils sont vraiment trop marrants ! Avez vous entendu parler de ce reportage européen relatif aux morts dans les camps nazis ? On en projeta un film devant une tribu africaine mais la vue des maigreurs squelettiques d’hommes et de femmes déclencha l’hilarité dans le public. Nietzsche n’écrivit-il pas que pas s’attarder devant un malheureux était plutôt une preuve de bonne santé morale et physique chez celui qui passe son chemin ?

 

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Dans les évènements de mai 68 l’équipe de Hara Kiri, le Wolinski et le Bernier allias « Choron » en tête, s’orienta de plus en plus dans une politique gauchiste mélangeant sans aucun Mélenchon la pornographie en même temps que la caricature politique poussée jusqu’à l’appétit du coprophage. Mais entre temps les Gébé, Topor et nombre d’autres avaient déserté cet Hara Kiri dont l’affichage devenait problématique malgré un relâchement momentané de la censure à partir de la décennie des années 70.

 

Par la suite cet Hara Kiri, braguette ouverte sur un braquemard simili pénis, ne dut son prolongement de parution jusqu’en octobre 1989 qu’en multipliant des photographies ordurières. Coluche participa à cette rapide agonie qui se termina par un seppuku.

 

- Tu sais, t’es au courant : Coluche vient de se tuer en moto.

 

Une jeune femme tarifée du quartier des anciennes halles parisiennes en compagnie de laquelle nous consommions dans un grand café disparu depuis, à l’angle des rues Saint Denis et Réaumur nous apportait une bonne nouvelle. Oui : une nouvelle bonne puisque malgré son rendement érotique elle n’appréciait pas la grosse rigolade à base de pipi-caca.

 

Tiens ! pendant que j’écris, le camarade Roussel Fabien achève son meeting nostalgique sans l’avouer des anciennes gueulantes de Maurice Thorez, lequel de Thorez Maurice avait déserté l’armée française pour ne pas avoir à tirer un coup de fusil contre un soldat nazi. Souvenir, souvenir ...

 

Ryal