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30/09/2012

A tire d'Elles n° 11

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Petit dialogue quelque part entre Porte Dorée et Avenue des Antilles

23/09/2012

A tire d'Elles n° 10

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Du temps où elle les passait à l'abattage

A tire d'Elles n° 9

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Et qu'elle les regardait partir

16/09/2012

A tire d'Elles n° 8

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Un habitué s'en allant content après

plus d'une demi-heure auprès de Lydia.

Je ne vous raconte pas ce qu'elle lui a mis.

A tire d'Elles n° 7

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Pas simplement un dimanche de juin mais une matinée de pluie. 

Lydia ne faisait pas uniquement dans la conserve du maquereau, elle faisait aussi dans l'entretien de deux pots de fleurs. Bégonia et géranium, du classique, quoi. C'était son côté voisine montluçonnaise. 

Par temps pluvieux, il lui arrivait de les descendre (les pots de fleurs) pour leur faire prendre l'air et l'eau sur le trottoir, en bordure du caniveau. Une manière héritée de son adolescence provinciale. 

  • Tu ne vois pas que quelqu'un me les fauche ? Je les surveille du coin de l’œil.

Mais voilà, fallait quand même monter avec le clille ; et Lydia ne pouvait tout de même pas monter avec ses pots de fleurs, un dans chaque main. 

  • Tu les planques dans le couloir, tu les ressortiras quand tu redescendras.

  • T'en as de bonnes toi ! Les filles vont balancer des coups de pied dedans ! Quelle est la connasse qui encombre l'entrée ? C'est Lydia, j'en fais le pari ! 

(Sur l'image, quand la rue est trempée, un client est devancé par un autre client.

Oui, ce n'est pas du dessin « terminé » … rien n'est jamais terminé. Si vous aviez été « terminé » à votre naissance vous n'auriez jamais vieilli.) 

 

09/09/2012

A tire d'Elles n° 6

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Place d'Italie, années 70, tout début 80.

Une pauvre dizaine de marcheuses. L'allure de la ménagère qui traînasse entre l'épicerie et le bureau de tabac. L'âge ? La quarantaine plus que sonnée. Presque toutes nord'africaines – on ne parlait pour ainsi dire pas de maghrébines.

Il leur arrivait de se distribuer par deux sur les bancs publics, côté boulevard Vincent Auriol.

Lorsque brûla l'étage de leur petit hôtel vieillot, elles disparurent. Deux ou trois, moins usitées que leurs collègues, s'attardèrent quand même, emmenant plus loin par la rue Féron latérale à l'avenue de Choisy, leurs clients devenus rares – Une trotte, mon brave monsieur !

En ce temps passé, le restaurant Flunch récemment installé cuisinait un savoureux « bœuf en croûte » que M.F. et moi allions apprécier chaque semaine, je ne sais plus quel jour.