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12/10/2025

Tarzanides n° 662

Je t’y surprends petit polisson !

 

Oui ! Les journaux imprimés pour vos enfants, tous les z’illustrés et autres paperasseries bourrées de guignols mal dessinés, je jetterais tout ça au feu. Ce ne sont que des, excusez moi, des torche-c...s ! Il faut censurer.

 

C’était dit, ce fut fait : LOA année 1949 en France.

 

A supposer que les dessins aient tous été médiocres, les scénarios pouvaient être pires suggérant des mœurs surtout pas recommandés ni par l’église, ni par la maison socialo-communiste de la place actuelle Jean Dormoy.

 

BD L'Intrépide, Capitaine Eric.jpg

 

 

 Rien qu’au dessus visez un peu cette suite imagée. Une jolie jeune femme en tenue déshabillée malmène un adolescent, lui tire l’oreille, le pousse violemment dans un cagibi sombre dont elle ferme la serrure à double tour. L’enfant lisant et regardant l’action à une époque où la télévision n’existait pas dans les familles en concurrence des livres imagés, pouvait en utiliser la trame pour toutes sortes d’imaginaire avant de s’endormir. Nous ne précisons rien.

 

  • Ne m’en parlez pas. L’enfant peut en être traumatisé jusqu’à inventer certaines manipulations lui apportant un bien être le distrayant de ses premières craintes.

 

Ce fragment de BD est tiré de l’Intrépide Capitaine Eric (En réalité une version française de la série Don Winslow), publié dans le n° 29 de l’hebdo l’ASTUCIEUX année 1947. Mais le pire n’était pas atteint.

 

Ainsi, toujours dans les Éditions Mondiales, mais sous le titre d’un autre magazine archi connu voici un second exemple néfaste à l’éducation de nos enfants. Un adolescent – encore ! -  doit obéir à une demande pour le moins suspecte : se travestir en demoiselle. Il s’agit pour lui de piéger un adulte gangster. Rien que ça ! Cet épisode existait aussi en 1947 dans les aventurlures d’un super héros r’américain toujours célèbre aujourd’hui. Ce personnage invincible et masqué pouvait paraître en 1947 sous des titres diversifiés francisés : "La Chauve Souris", voire en plus surprenant : "Les Ailes Rouges". Il s’agit de l’indestructible BATMAN. Et le jeune garçon travesti arrondi de jupons et jupes pour un bal luxueux, se prénommait Robin. Ce jeune garçon ne fut d’ailleurs pas le seul à devoir se revêtir d’habits féminins au cours d' aventures risquées. Un "Nat le mousse" ainsi qu’un "Kit le Petit Sheriff" ne purent, eux mêmes éviter de se promener féminisés dans des quartier borgnes, etc., etc. On constate que les BD d’avant la LOA de 1949 entretenait des influences douteuses sur le comportement publique de nos jeunes gens.

 

BD Batman, 1947.jpg

 

 

Vous allez me dire que cette Loi sans être abolie n’est pour ainsi dire plus appliquée depuis le milieu des années 60 et que Mai 68 l’a rendue autant surannée que finalement impossible à utiliser (sauf à interdire quasiment toutes les productions BD populaires).

 

Notre petit article va vous récompenser de l’avoir parcouru : voyez un exemple du tampon de la Loi 1949 appliqué en haut de la première page d’un célèbre "hebdromadaires" comme les aima Vert Pré.

 

BD Tampon Secrétariat Comission Surveillance.jpg

 

 

Quant à l’année 1947 en France elle reçut le surnom "Année terrible". Les grèves socialo-communistes prétextant "le coût de la vie" alors qu’il s’agissait de contester la présence de l’armée américaine et du Plan Marshall dans notre pays, présence sans laquelle nous et les autres pays de l’Ouest Européens risquions d’être enterrés dans une URSS élargie. Cette année 47 de 1940 causa des handicapes dans toute la presse française, notamment en ce qui concernait la pagination des illustrés BD. Nous en reparlerons un de ces jours prochains.

 

Doc Jivaro