Bar-Zing

et que demain Trump Prix Nobel de la ...

NB :                         - FOR MEDOR -

 

Que c’est loin, loin et même plus que loin tant et tant que la boîte défectueuse de conserve qu’est notre tête n’en garde que quelques traces estompées.

 

Effectivement, Stanislas s’inscrivit dans l’atelier de BD de la parisienne Rue Didot, l’ADAC venant d’être créée par Jacques Chirac alors Maire de Paris.

 

J’exerçais comme responsable de plusieurs ateliers culturels et les jeunes bédéistes ne tardèrent pas à surnommer : « Celui des nez pointus » en désignant Stan à cause de son graphisme. Un groupe parmi les plus mordus de BD m’amena à fonder l’AJBD qui publia l’éphémère  fanzine ELECTRODE bien vite remplacé par RECTO VERSO. Et ce fut sous ces deux titres que Stanislas édita plusieurs de ses BD dont « Histoire vraie » et « L’Affaire Kropss ». C’est donc dans le cadre de mes ateliers que Stanislas et J.C. Menu apprirent à se connaître. L’un présent le samedi, l’autre le mercredi. Leur rencontre se fit par l’intermédiaire de notre fanzine RECTO VERSO auquel participa également S. Voulouzan. Précisons qu’ensuite Stanislas déserta notre équipe sans saluer aucun d’entre nous.

 

 

 

A l’approche de l’an 2000, je pris ma retraite conformément à la formule des travailleurs salariés. Chaque mois d’août, pendant les premières années, Marie-France et moi retournions dans Paris Pourri. C’est en parcourant la Fnac du Forum des Halles que j’achetais un gros bouquin de BD imprimé en Italie et ayant pour titre Stanislas. Feuilletant cette brique épaisse de plus de 300 pages éditée par l’Association de J.C. Menu, j’ai constaté comme le déclin, l’appauvrissement d’un style dont les débuts devaient je suppose, beaucoup à l’École des Arts Appliqués. Un appauvrissement que même l’imaginative pataphysique ubuesque n’y trouverait peut être pas plus qu’un faux squelette moulé de poussière humidifiée.

 

Cependant ce qui me reste le plus en mémoire c’est que Médor ait abandonné la BD pour se précipiter sans mentor dans un monde publicitaire archi-concurrentiel.

 

A bientôt j’espère, Médor.