28/11/2018
En marge des Tarzanides
Encore LUI – Toujours LUI !
Prisonnier, une fois de plus ! des Thugs religieux, le Fantôme du Bengale va subir un supplice ultime : le poing Marteau-Pilon d’un des bras de la déesse Kali va lui écrabouiller la tête.
C’est du moins ce que les enfants de l’année 1952, en janvier, pouvaient craindre. Et j’en étais.
Seulement voilà : il y avait tromperie dans l’interprétation française qui nous était vendue 20 francs la petite brochure de 20 petites pages. Tromperie car dans l’original américain le héros masqué n’allait pas être mis à mort par écrasement mais par égorgement. En réalité, le censeur avait effacé le poignard sur la page 17 mais avait oublié de l’effacer sur la page 18.
La censure est souvent une vieille fille pas toujours sérieuse.
La secte meurtrière indienne des Thugs fut démantelée par l’armée anglaise, de même que la crémation des veuves vivantes sur le brasier de leur mari défunt fut interdite par les mœurs chrétiennes des colons britanniques.
J’espère que ce n’est pas à cause de tels faits historiques que notre Macron national conteste la valeur civilisatrice des anciennes colonies européennes.
Doc Jivaro
17:12 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Education, Fanzine, Grenier de la BD, Le Petit Censeur Illustré, Media, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bandes dessinées de collection, le fantôme du bengale, censure
Commentaires
mauvaise pioche les thugs étaient une secte d'étrangleurs les anglais s'en sont débarrassé en les exterminant comme bientôt les caleçons jaunes
Écrit par : bob | 29/11/2018
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