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02/10/2017

Parions pour que les plus bourrés d'entre-eux gagnent !

 

Furiani---Amiens.jpg

 

Quand j’étais adolescent, le prof d’éducation physique martelant chaque phrase en forme de commandement, nous lançait :

 

- Ne fumez pas !

- Ne buvez pas d’alcool !

 

Les mœurs assez puritaines de l’époque le dissuadaient de conclure par un « N’allez surtout pas voir les filles ! ».

 

Mais c’était tout comme.

 

Seulement, du samedi au dimanche, rue des rémouleurs dans Montluçon l’établissement public Café des Sports s’emplissait de sportifs et de leurs souteneurs … pardon ! et de leurs supporters complètement gonflés de bière, d’apéros et de et de, avec tellement de cigarettes allumées qu’en soirée la fumée vous cachait le plafond du lieu.

 

De quoi vous communiquer l’envie de la pissotière plutôt que du gymnase.

Commentaires

Montluçon, Clermont-Ferrand, quand les bidasses du Matériel et ceux du 92éme venaient en perm de spectacle en semaine et se trouvaient en concurrence aux sportifs et Os de chez Michelin pour baratiner les serveuses.
Ça finissait à la loyale, plus personne n'avait de clopes et le patron ne voulait plus en vendre et la fumée piquait les yeux . On rentrait a la caserne en espérant avoir un tiquet la prochaine fois

N.B. un ouvrier spécialisé n'avait pas de spécialité c'est pour cela qu'il était Os

Écrit par : bob | 03/10/2017

Frôlements

Sous un réverbère
Une antique pissotière
Attire du néant
Tels des papillons de nuit
Une armée de pisseurs.
Ils attendent discrets
Leur tour pour y aller.
Du regard ils taquinent
Leur future victime.
Frôlement. Feulement !
Un soupir ! ...Exaspérant.
«Je t’attends tout la bas »
« Pauvre con je n’irais pas! »
On se fond dans la nuit.
Le matin tout est fini.

Pas de ça Nisette

Écrit par : bob | 03/10/2017

A Bob,

Dans Montluçon, je ne connaissais que les abords de la Caserne Richemond, celle du 121ième régiment construite au haut de l’avenue Jules Guesde.

Les jeunes bidasses « appelés du contingent », lorsque j’étais grand adolescent, nous ne les apercevions que pendant l’après-midi des dimanches. Sans les fréquenter. En fait : c’était eux qui ne nous fréquentaient pas.

Chez nous les militaires et les nénettes c’était vraiment rare d’en voir un couple … Une fille en compagnie d’un soldat ne tardait pas à être traitée de future « fille mère ». Pas bonne réputation, ça ! Pourtant, chaque fin de semaine, trois ou quatre nénettes à cheval sur leur bicyclette, guettaient tout au long du mur côté des terrains alors inhabités l’éventuelle sortie d’un uniforme.

L’une d’elles, dont je tais l’identité ici, je la connus dès mes huit ou neuf ans. Auprès d’elle pas besoin d’insister pour « jouer au docteur ».

Sans doute connais-tu bien Clermont-Ferrand ?

A te relire bientôt.

Ryal.

Écrit par : Ryal à Bob | 07/10/2017

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