23/08/2010
Rappel
ON PLIE BAGAGES
To day : l'armée américaine quitte l'Irak. En tout cas, le départ vient de commencer
Souvenir.
En 1991 puis 2003, je fus étonné (pour ne pas écrire écœuré) par la hâte avec laquelle plusieurs partis politiques, tout en se réclamant démocrates, contestèrent l’engagement militaire occidental, ce qui revenait de leur part à soutenir le dictateur Saddam Hussein.
Bizarre exemple de démocratie !
Ces gens qui prétendaient alors “sauver la paix” voulaient avant tout sauver la peau du tyran arabe dans Bagdad, dont quelques-uns d'entre eux souhaitaient sans doute qu’il accablât Israël.
Oui, je raisonne de cette façon.
D’où je suis à peu prés persuadé que les nordistes américains allèrent guerroyer contre le parti baasiste en Irak moins pour y établir une démocratie que pour protéger la politique nationaliste israélienne. Ne soyons pas naïfs : Si Saddam Hussein s’était suffi de faire gazer des villages kurdes, papa Bush et fiston Bush n’auraient pas bougé contre lui.
Toutefois, l’actuel retrait yankee hors de l’Irak ne va t-il pas avoir pour conséquence d’accroitre la guerre civile entre sunnites et chiites dans ce pays ; et cela jusqu’à ce qu’un régime islamique s’y établisse, venant renforcer tous les autres peuples religieux déjà hostiles à nos sociétés laïques ?
Si, tel l’éléphant, je me trompe, détrompez moi.
Pour illustrer mon petit baratin, j’ai sorti un dessin de mes anciens cartons. Tracé avec de l’encre de chine. De la Pélikan en noir spécial A. Mais présentement, je travaille à l’aide d’un stylo bille. C’est plus rapide, moins soigneux aussi.
- Je vous interdit d’utiliser le stylo bille à l’école ! Avec cet engin vous ne pouvez pas réussir les pleins et les déliés des mots que vous écrivez.
Une réprobation lancée par nos instituteurs.
A cette époque Mendès France nous gonflait l’estomac en nous faisant éponger les excédents de la production laitière française.
- Ryal tu me copieras les seize temps de la conjugaison “Je ne dois pas écrire avec un stylo bille”. Et pas la peine de grimacer, MONSIEUR Ryal. Qu’est ce que vous comptez faire quand vous serez grand, MONSIEUR Ryal ?
Je n’en savais fichtrement rien. Quoique quand même je souhaitais dessiner comme Burne Hogarth et m’attirer de jolies filles pour rivaliser avec Errol Flynn.
Seulement voilà : L’école de Jean Jaurès ne me prépara pas à de semblables exploits.
10:08 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : despotisme, irak
Commentaires
il est où le pétrole dans tout ça ? faut pas l'oublier....
Écrit par : françoise | 24/08/2010
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