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27/02/2009

Touristes en Egypte

EGYPTE

 

 

On m'assure par les médias que « l'Égypte est un beau pays ».

En ai-je jamais douté ?

 

Le dommage en est que nous autres européens d'à présent devons nous y rendre en simple touristes, c'est à dire en étrangers.

 

Voyez vous, je ne sais plus quel poète de chez nous évoqua avec quelque nostalgie sensuelle, « Les parfums de l'Arabie » ; mais il n'enleva pas de notre mémoire que les embaumeurs d'Osiris et les courtisanes fardées, sacrées d'Astarté/Isthar furent à l'origine des onguents et des cosmétiques que les cavaliers de Mahomet plus tard, beaucoup plus tard, installèrent dans leurs harems en bordure d'une mer méditerranée connue comme mer des Ibères lorsque régnait pharaon.

 

Oui l'Égypte est un beau pays.

 

Beau pays que Bonaparte accompagné de scientifiques se chargea de mettre en honneur d'abord parmi les artistes et les lettrés parisiens, puis dans toute l'Europe et jusqu'à ce que tout le monde, en ordre dispersé, le curieux de passage et le savant opiniâtre, s'y rendît comme dans un lieu familier à tous.

 

Une Égypte dont les monuments antiques témoignent jusque dans leurs vestiges d'une religion polythéiste disparue – Moïse en fut élève avant de s'en déclarer ennemi. Mais une Égypte que les agences de voyage et les reportages, avec l'appui du gouvernement égyptien, nous incitent à visiter comme s'il ne s'agissait que d'un simple pays-musée.

 

Je me trompe ? Je préfèrerais me tromper. Car les attentats commis par certains « barbus » islamistes à l'encontre de visiteurs, s'expliquent peut-être, aussi, par une vexation religieuse généralisée : un avion moderne lancé d'Europe ou des USA fait un bond gigantesque par dessus treize siècles d'Islam ; et cela rien que pour atterrir devant la vieille momie d'un prêtre d'Amon-Rê, comme si le bel et bien vivant prêcheur sunnite d'aujourd'hui n'existait pas – ou à peine.

 

N'est ce pas une cause concomitante … (rien que de l'écrire, ce mot vous a comme l'air d'un gros mot. Pareil pour le consensus, mes sœurs). N'est ce pas une cause accompagnant d'autres causes de conflits que cette presque indifférence des touristes envers le musulman autochtone ?

 

Quant à savoir si la mairie de Levallois-Perret aurait dû renoncer à organiser un voyage pour adolescents français, jusqu'en Égypte, compte tenu qu'aux frontières de cet état une guerre se déroule entre familles palestiniennes et colons israéliens, je feins d'ignorer la réponse.

 

Je sais simplement, que si ma femme et moi étions parents d'un enfant d'âge mineur, nous ne l'aurions pas autorisé à partir pour un tel périple.

Yral

Egypte.jpg
Le mot "kamikaze", fréquemment employé par les journalistes, ne me paraît pas approprié aux musulmans se suicidant par une explosion destinée à causer la mort de plusieurs personnes.
Le japonais "kamikaze", soldat officiel d'un gouvernement, attaquait d'autres soldats en guerre, américains ceux là ; et non pas des civils désarmés.

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