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08/04/2008

Olympique qui s'y frotte

 

Pauvres athlètes ! Ils avaient l'air tout désorientés, tout penauds avec leur  torche olympique de genre LENOVO, qui leur pendouillait, inutilisée, au bout d'un bras soudain démobilisé.

 

J'ai vu ça « à la télé »... Ça m'a plutôt amusé. Beaucoup plus rigolo que les célébrations précédentes avec leurs cortèges interminables dans lesquels chaque type  humain  n'est que la patte d'un multipode géant, tout en queue, sans tête.

 

Quant au brave David Douillet, quel sortilège l'envoyait ramer dans cette galère chinoise ? Il n'y pouvait pas échapper en tant que champion mondial de judo dîtes-vous ? A-t-il au moins senti le dérisoire de sa situation, avec son petit flambeau qu'il branlottait entre deux rangs de policiers, pendant que des démocrates lui criaient au feu ? ... Ah ! les petites pièces jaunes ! De ce jaune dont on fait les cocus. Car les z'autorités communistes de Chine responsables du parcours de la flamme de la discorde, savaient forcément que Douillet viendrait – comme cent autres champions – au risque de jouer le dindon d'une cérémonie viciée puisque contestée, foirée en farce.

Un « dîner de cons » grandeur planétaire.

Et l'autre, le Sarkozy, là-dedans ?

Oh ! Vous savez, cet homme dont l'impatiente ambition pourrait devenir proverbiale, n'est satisfait que lorsque les circonstances lui permettent de se pavaner en compagnie de milliardaires internationaux. Alors, cette flamme olympique justement éteinte parce que politiquement allumée, ce n'est pas son problème principal à lui, le chanoine d'une Boutin catholique. Ce qui le tracasse avant tout c'est d'avoir à se demander si les officiels chinois du communisme le recevront toujours en grandes pompes lorsqu'il se fera encore inviter chez eux.

 

Tenez : si le parti communiste en France possédait assez de fric pour commander la construction de trois airbus à notre pays, l'actuel président serait des plus empressés à signer le contrat au beau milieu de la place du Colonel Fabien.

En exigeant mille caméras tout autour, pour le couronner, lui, le Sarko bruni au soleil de Carla.

 

YRAL

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