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21/04/2020

Déconfinement 1928

 

Allez-y : comptez le nombre de garçons et de filles sur les deux cartes-postales et vous aurez idée de la présence importante de la jeunesse dans l'école publique du petit village de Parsac département Creuse pendant l'année 1928.

 

Reconnaissons qu'un confinement pareil à celui que nous subissons aurait posé bien des

problèmes, non ?

 

Photo-école-Parsac-garçons.jpg

Photo--école-Parsac-filles.jpg

 

 

A ce moment là, en 1928 la langue française obligatoire n'empêchait toujours pas l'utilisation du patois traditionnel entre natifs, tant et tant qu'une vingtaine d'années plus tard quand je me rendais, enfant, au bon air campagnard, il pouvait m'arriver de ne pas comprendre de quoi certains adultes parlaient entre eux chez l'épicier. Un épicier que ma grand mère du lieu m'avait appris à nommer : le caïffa.

 

Dans le cimetière au sol pentu c'était pareil : les vieilles femmes conversaient dans une langue étrangère pour moi petiot « französe ». Elles étaient une bonne vingtaine à fréquenter la dernière demeure des morts, le dimanche. Chacune portait un arrosoir pour donner à boire à des fleurs dont elle venait de couper les racines : je trouvais ça d’un humour noir comme d'offrir un chapeau à Landru après son exécution.

 

Landru ? Vous avez apprécié j’espère le film réalisé par Chabrol en 1963.

 

Doc Jivaro