23/03/2009
Président Bouton
16:59 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société générale, bouton, banque, bar-zing de montluçon
21/03/2009
Benoît XVI
Ensemble
Avec le sida
Nous vaincrons le préservatif
A bas la capote !
N'oublions surtout pas que les trois religions du monothéiste interdisent également l'utilisation des moyens contraceptifs ; et que pour ces mêmes trois religions l'abstinence répressive ainsi que le mariage carcéral demeurent les seuls et médiocres comportements sexuels recommandés.
Cependant l'homme ne manque pas de malice. C'est ainsi qu'il sait faire parler son dieu selon les besoins humains masculins, s'accordant un privilège de polygamie qu'il refuse à la femme.
Yral
17:59 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : préservatif, benoît xvi, pape, sida, cameroun
20/03/2009
Sarkoléon
16:01 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Politique, Sarkozy | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, manifestation, 19 mars 2009, manifestants, bar-zing de montluçon
18/03/2009
Yatacan
Elevé à la puissance BD
Grand coup de Yatacan
chez les Tarzan-maniaks
Des collectionneurs et des boutiquiers (de BD) abusés par d'entêtés spécialistes autoproclamés, croient que l'album n° 12 de la série Tarzan éditée chez Machette de 1936 à 1953, et numérotée de un à vingt, n'existe pas.
Qu'ils soient détrompés tous ! L'album n° 12 existe bel et bien. Pour vous en apporter lci-dessous la preuve par l'image , j'en ai scanné la couverture (dimensions réelles 22,5 X 17,5)
Cependant j'accorde une excuse à tous les fauteurs et fauteuses (n'oublions pas nos amies les femmes) d'ignorance publique : Ce numéro 12 ne fut imprimé qu'en un seul exemplaire. Phénomène extrêmement rare qui le rendit et le rend encore inaccessible au monde entier.
Au monde entier sauf à moi.
Il me fut offert pour l'anniversaire de mes sept ans. Son titre Tarzan et le tchador put paraître inattendu voire incongru à l'époque de sa parution. En effet, tout de suite après la seconde guerre mondiale, le voile opaque sous lequel certaines femmes musulmanes cachent leur visage n'était pas un sujet courant de conversation en Europe. Ni surtout une cause d'empoignades politiques entre émancipation féminine et soumission aux traditions patriarcales.
Bien entendu, afin de dormir en paix jusqu'au terme de mes jours qui sont aussi pour moitié mes nuits, et pour soustraire Tarzan et le tchador aux convoitises que son existence enfin révélée ne va pas manquer d'exciter, j'ai pris la précaution qui s'impose. Je l'ai enfermé dans un coffre secret, sous un code secret dans une des quelque deux cent soixante banques présentes dans les îles Caïmans.
Vous pensez que j'affabule ? Tant mieux ! Que vous me pensiez menteur assure à MON livre mirifique une protection définitive.
Ylar
17:57 Publié dans Arts, BD, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, tarzan, tchador, bande dessinée, bar-zing de montluçon
17/03/2009
Montluçon à la petite semaine
L'autre samedi matin, un conseil d'administration se tenait autour de la marmite familiale .
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- Et si, ce soir, on se faisait une raie au beurre noire ?
Je m'apprêtais à répondre par un bon mot à cette proposition à caractère pornographique, quand quelqu'un sonna du dehors.
C'était le facteur.
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- Madame Machine n'est pas chez elle ?
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- On ne sait pas. Peut être chez les autres qu'elle est.
Sans insister dans l'art de déranger les gens, le préposé au courrier appuya sur la pédale de son deux roues. Aussitôt sa tête glissa en ligne droite sur le haut de notre mur, en contrebas de notre escalier incrusté de diamants.
De nos jours, on entend souvent les facteurs se plaindre d'un mal spécifique à leur profession. A force de lever le bras pour déposer les lettres, une douleur taraude leur épaule. Voyez-vous ça, docteur ?
Remarquez que j'ai toujours soutenu la thèse selon laquelle le principal ennemi des salariés, c'est le travail.
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- Ne traîne pas ; faut arriver avant midi. Autrement ça sera fermé.
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- Tu n'as pas vu mes clés ?
Rangeant notre Lamborghini sur le parking d'un des magasins de congélation, dans la Ville Gozet, nous avons filé directement au rayon des viandes et des chairs mortes.
J'aime regarder les poissons congelés. Ils sont installés en famille, bien au calme, vraiment reposant pour les yeux. Comme en léthargie, ils semblent attendre les premières pluies pour recommencer à nager.
La caissière gardait son phone portable entre la bouche et l'oreille, tout en passant le code barre de nos achats. Elle a dû s'y reprendre 3 ou 4 fois … Elle bavardait, gémissante auprès de quelqu'un d'invisible : « Y fait chaud t'aujourd'hui. Je ne sais pas quoi je vais me mettre ».
J'avais bien une idée à lui fournir pour se bien mettre, mais ma compagne m'a écrasé le bout du pied sous son talon, ayant deviné que je me préparais à ouvrir une vanne.
Je confesse avoir toujours eu mauvais esprit.
N'empêche qu'acheter du poisson en congélation m'a rappelé – paradoxalement – l'époque où on ne le vendait que tout mou, tout poisseux poissard le poisson.
J'étais gamin. Je sortais de l'école comme pour m'en évader, entre la demie de onze heures et la trente de treize, pour courir à l'abord des usines Saint Jacques. Un marchand ambulant vendait de la marée tirée de je ne sais quelle pêcherie. Pour envelopper le poisson, il utilisait de grandes feuilles de journaux. Alors forcément, chimiquement, l'ammoniaque ramollissait les textes imprimés et les ré-imprimait quelque peu mais à l'envers sur les flancs et le ventre de la marchandise plus ou moins fraîche.
Tantôt on avait droit à cinq ou six phrases inversées du Centre Républicain, tantôt aux gros titres de L'Humanité que nous rétablissions dans le bon sens en les reflétant dans le petit miroir du poudrier de la grande sœur du copain. C'était rigolo.
Une fois, je ne sais plus sur quel morceau de poissonnerie - colin ou cabillaud - ma mère aperçut l'image incomplète d'une jeune femme assez dévêtue. La tranche d'océan avait été emballée dans deux pages roses d'un journal humoristique populairement très connu Le Hérisson. Ma mère a nettoyé l'aliment ; la pin-up a disparu.
Pendant le repas, ma mère a dit à mon père sous la joue duquel une bouchée faisait boule :
- Tu sais il y avait une poule sur ton poisson.
Mon père n'a pas levé la tête. Il guettait une plume dans l'assiette.
- Qu'est ce que tu racontes encore ?
Ylar
10:35 Publié dans Blog, Montluçon, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montluçon, bar-zing de montluçon, usine saint jacques, poisson congelé
11/03/2009
En voiture Simone !
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- Tu dors ?
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- Comment ça : tu dors ? Je ne dors pas, je PENSE.
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- Ah oui ! Roupiller et cogiter te font la même tronche. C'est là qu'on doit tourner. J'allais rater la rue.
Celle ci c'est mon épouse ; ma régulière freinant pour ensuite engager notre bagnole dans une rue étroite, entre deux rangées de poteaux moins faciles à abattre que des quilles. Mais zut ! Après avoir contourné l'épaule de Dick Tracy, nos roues avant se sont bloquées à l'arrière d'une camionnette taguée. Un « esclave » enlevait des ballots de fringues, obstruant le passage. Comme si nous avions besoin de nous faire repérer dans le coin !
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- En face, tiens ! Dis-je à ma compagne en lui désignant un numéro impair, une des marchandes des quatre saisons qui tenait le mur depuis vingt ans, vient d'être expulsée du studio qu'elle louait. Le Nid - à ce qu'on m'a raconté - lui aurait fourni un emploi nouveau, comme qui dirait une présence dans une des librairies ou la littérature n'existe qu'après avoir trempée dans un bénitier. Mais comme les bénitiers d'à présent sont aussi secs que les pieds du Baptiste dans le désert, je doute que la dame en question mette autant de patience à empiler les livres qu'elle en mit à attendre ses rares passagers.
Des voitures arrivées à toucher notre coffre, stoppent à leur tour. Coincés que nous sommes ! Deux gagneuses se sont approchées, les cuisses tirées vers le haut par un porte-jarretelles. Nous bavardons par la portière, justement à propos de la chandelle obligée d'étendre sa bougie dans la piaule qu'elle quitte.
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- Tu parles ! (Ici, c'est N … qui prend la parole, d'une bouche peinte d'un mauve sombre toujours renouvelé - rendement oblige. N … est une vraie de vraie dans les halles. Elle stationna longtemps à l'angle des rues La Reynie/Quincampoix surveillant d'un oeil réprobateur l'édification du Centre Beaubourg). Tu parles ! On n'avait pas besoin d'elle. C'est une lesbienne ! Elle ne faisait le client qu'en se protégeant avec des gants de chirurgien. Et avec l'air d'avoir à toucher du caca. Les types, pas contents du voyage, ne lui revenaient jamais.
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- Elle aurait dû se proposer en solde !
Réflexion lancée par une troisième gagneuse qui s'amène s'en être invitée, saisissant l'occasion de dénigrer une collègue comme si cette dernière était partie en lui laissant une dent cariée.
On klaxonne dans notre dos. Bon, ça y est, faut redémarrer. Bisous, bisous. Et comme nous nous éloignons lentement j'aperçois un couple s'approcher de N ... Un homme et sa femme, tous deux belges. Comment ne les reconnaîtrais-je pas ? Environ dix années qu'une fois chaque mois, il et elle viennent visiter N ... . Dans notre rétroviseur qui les rapetisse, N ... les entraîne sous le porche, les escamotant aux regards de toute la rue.
La fidélité est une attitude vertueuse.
Le quartier est promis à de grands bouleversements. Une opération immobilière de luxe à ne pas confondre avec de la luxure, est prévue depuis une bonne décennie. Si un ou deux bâtiments bicentenaires s'écroulaient de fatigue, éparpillant leur toiture dans le caniveau voilà qui profiterait bien aux promoteurs et bétonneurs nostalgiques des années pompidoliennes.
Comme pour le bar « La Lune » fermé depuis presque quatre ans, après éboulement.
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- « C'est le plafond du dessus qu'est tombé en dessous » m'a dit, assez plaisamment, une des honnêtes travailleuses que des hommes bien nés fréquentent chaque weekend pour se détendre d'une semaine serrée à cran.
Dans ce bar maintenant hors d'usage, cette dame commandait, invariablement, un jambon frites dont elle avalait le jambon en laissant refroidir les frites dans lesquelles elles écrasait ses cigarettes.
En début d'après midi, disons vers les quatorze heures, comme elle se levait de table pour aller reprendre son poste, un bonhomme, tout en sueur, lui fit un signe d'appel du dehors à travers la vitre.
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- C'est un habitué. Mais c'est pas son jour. Il vient le mercredi, lui, d'habitude.
Elle sortit pour l'emporter pendu à l'arrière de sa jupe courte.
Lorsqu'elle revint, un peu plus riche qu'en partant, elle expliqua : « Il participe à la manifestation pour l'école laïque. Il a roulé sa petite banderole dans sa poche et il a profité qu'il passait là pour faire un saut avec moi. C'est gentil ».
Effectivement une manif bruyante coulait sur le boulevard Bonne Nouvelle. De grands coups de sifflet retentissaient entrecoupés de phrases scandées : « Aucu ! Aucu ! Aucu ! Aucune hésitation ! ... ».
Allons, nos écoliers vont encore à la bonne école.
Ryal
10:30 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Moeurs, Sexualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gagneuses, moeurs, immobilier, manifs école laïc