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18/12/2011

brèves du trottoir n° 28

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Une blonde


Une grande blonde pour les harengs noctambules.

Si ma vieille mémoire n'est pas trop défaillante, le boxon fut ouvert années 1975-76.

Avec ascenseur, s'il vous plaît !

Malgré que les clients préfèrent généralement monter à l'arrière de la gagneuse dans l'escalier. 

Brèves du trottoir n° 26

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Rue Saint Martin, début année 70.


Il y en avait une qui n'arrêtait pas de regarder l'heure tourner sur le cadran de son bracelet-montre.

Carole la narguait : plus tu les attends, moins ils viennent !

Certaines filles restent collées sur place des heures sans dérouiller. Pas plus moches que leurs voisines, elles n'attirent pourtant pas le chaland.

C'est l'ambiance : c'est le premier client qui mobilise le deuxième. Les clients attirent les clients.

C'est ainsi.

Il y a comme un relai masqué d'homosexualité auprès de la fille publique.

11/12/2011

Brèves du trottoir n° 25

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Le client éprouva de la gène lorsqu'il m'aperçut assis plus haut dans l'escalier du troisième.

C'était presque midi.

Après avoir siphonné ce passager, Lydia allait prendre une ou deux heures de repos. Elle écarta le rideau de la fenêtre, ses yeux balayèrent la rue ... Le temps de repos dépendait de la fréquence du va et vient des bonhommes en bas.

J'avais apporté des sandwichs et trois parts de flan.

Elle en raffolait, Lydia, de cette pâtisserie. Elle n'en grossissait pas pour autant.

04/12/2011

Brèves du trottoir n° 24

 - Brrr ! on se les caille à cette heure !

- Arrive ! on va te réchauffer tout ça. 

 

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    Encre de chine, plume, lavis, 1973-1974  

27/11/2011

Brèves du trottoir n° 23

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Chaque dimanche, elle commençait dès neuf heures. C'était, généralement, le même habitué qui faisait l'ouverture. Un type qui disait à sa femme : je vais jouer mon tiercé, je reviens. 

Effectivement, il se rendait au PMU ... Mais après avoir passé quelque vingt minutes dans un des studios du 255.

 

Brèves du trottoir n° 22

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 Inutile de monter, m'sieur ! Elle n'est pas venue aujourd'hui, Rachel ! ... Partez pas. On est là, nous ; même prix, même amour du travail bien fait.