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24/04/2009

Jacques Tati - Coco Chanel

Non seulement incapable

d'assurer la sécurité de ses voyageurs

la RATP

offense l'image de nos artistes

Protégeons-là.jpg
Jacques-Tati-Coco-Chanel.jpg

 

21/04/2009

Rue de Budapest

Vie sociale en France


Vingt ans déjà :

L'Affaire Jobic

Malienne.jpg

Gagneuse malienne et miché maighrebin

RYAL, 1985

Peinture. Gouachaquarelle (50 X 62 cm)


19/04/2009

Le bus qui bosse

FRANCE PAYS D'ACCUEIL

GARE DU NORD/BARBES : UN BUS, DES BOSSES

AGRESSEE PAR DES JEUNES SYMPAS

LA VICTIME REFUSE D'ETRE INSTRUMENTALISEE

PAR DE MAUVAIS FRANCAIS

Gare-du-Nord-Barbès.jpg

LA PRISON EST CRIMINOGENE

AIDEZ-NOUS A EVITER LA PRISON AUX HONNETES GENS

QUI VOLENT, VIOLENT, TORTURENT ET ASSASSINENT

26/03/2009

Faire face aux licenciements, suivre le conseil de Sarko : créez votre propre entreprise

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17/03/2009

Montluçon à la petite semaine

 

L'autre samedi matin, un conseil d'administration se tenait autour de la marmite familiale .

  • - Et si, ce soir, on se faisait une raie au beurre noire ?

 

Je m'apprêtais à répondre par un bon mot à cette proposition à caractère pornographique, quand quelqu'un sonna du dehors.

 

C'était le facteur.

  • - Madame Machine n'est pas chez elle ?

  • - On ne sait pas. Peut être chez les autres qu'elle est.

 

Sans insister dans l'art de déranger les gens, le préposé au courrier appuya sur la pédale de son deux roues. Aussitôt sa tête glissa en ligne droite sur le haut de notre mur, en contrebas de notre escalier incrusté de diamants.

 

De nos jours, on entend souvent les facteurs se plaindre d'un mal spécifique à leur profession. A force de lever le bras pour déposer les lettres, une douleur taraude leur épaule. Voyez-vous ça, docteur ?

Remarquez que j'ai toujours soutenu la thèse selon laquelle le principal ennemi des salariés, c'est le travail.

 

  • - Ne traîne pas ; faut arriver avant midi. Autrement ça sera fermé.

  • - Tu n'as pas vu mes clés ?

 

Rangeant notre Lamborghini sur le parking d'un des magasins de congélation, dans la Ville Gozet, nous avons filé directement au rayon des viandes et des chairs mortes.

 

J'aime regarder les poissons congelés. Ils sont installés en famille, bien au calme, vraiment reposant pour les yeux. Comme en léthargie, ils semblent attendre les premières pluies pour recommencer à nager.

 

La caissière gardait son phone portable entre la bouche et l'oreille, tout en passant le code barre de nos achats. Elle a dû s'y reprendre 3 ou 4 fois … Elle bavardait, gémissante auprès de quelqu'un d'invisible : « Y fait chaud t'aujourd'hui. Je ne sais pas quoi je vais me mettre ».

 

J'avais bien une idée à lui fournir pour se bien mettre, mais ma compagne m'a écrasé le bout du pied sous son talon, ayant deviné que je me préparais à ouvrir une vanne.

 

Je confesse avoir toujours eu mauvais esprit.

 

N'empêche qu'acheter du poisson en congélation m'a rappelé – paradoxalement – l'époque où on ne le vendait que tout mou, tout poisseux poissard le poisson.

 

J'étais gamin. Je sortais de l'école comme pour m'en évader, entre la demie de onze heures et la trente de treize, pour courir à l'abord des usines Saint Jacques. Un marchand ambulant vendait de la marée tirée de je ne sais quelle pêcherie. Pour envelopper le poisson, il utilisait de grandes feuilles de journaux. Alors forcément, chimiquement, l'ammoniaque ramollissait les textes imprimés et les ré-imprimait quelque peu mais à l'envers sur les flancs et le ventre de la marchandise plus ou moins fraîche.

Tantôt on avait droit à cinq ou six phrases inversées du Centre Républicain, tantôt aux gros titres de L'Humanité que nous rétablissions dans le bon sens en les reflétant dans le petit miroir du poudrier de la grande sœur du copain. C'était rigolo.

 

Une fois, je ne sais plus sur quel morceau de poissonnerie - colin ou cabillaud - ma mère aperçut l'image incomplète d'une jeune femme assez dévêtue. La tranche d'océan avait été emballée dans deux pages roses d'un journal humoristique populairement très connu Le Hérisson. Ma mère a nettoyé l'aliment ; la pin-up a disparu.

 

Pendant le repas, ma mère a dit à mon père sous la joue duquel une bouchée faisait boule :

- Tu sais il y avait une poule sur ton poisson.

Mon père n'a pas levé la tête. Il guettait une plume dans l'assiette.

- Qu'est ce que tu racontes encore ?

 

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Ylar

12/01/2009

Brute de paume

Montluçon à la petite semaine. (on va encore se faire des amis).

L'autre jour, en matinée je sors pour porter un courrier dans la jolie boîte jaune suspendue contre un mur, vingt maisons plus loin que mon domicile. Surprise : malgré une température hivernale trois femmes âgées, chacune en robe de chambre, bavardent bruyamment sur le trottoir.

Je me dis : ça y est ! Ils ont installé une maison close à proximité de chez moi ; sans m'en avertir pour pas que j'aie ma part des bénéfices. Mais il me fallut rengainer mon bâtard : d'abord ces bonnes femmes étaient vieilles comme des concessions à perpétuité. Ensuite ce n'était que des ménagères, redoutables cancanières.

Remarquez, je n'ai rien d'offensant contre les gagneuses d'âge canonique. Les connaisseurs racontent même que c'est dans les marmites les plus usitées qu'on cuisine la meilleure soupe.

 

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Lundi 12 janvier

Sur RMC Sophie de M... s'est exclamée : "les petites villes de province sont des mouroirs !"

Qu'en pense Monsieur Dugléry ?

Me semble qu'elle est très proche de la vérité la dame qui n'est pas de chez marxisme.

A propos : la piscine Descartes aurait besoin d'être nettoyée par mesure d'hygiène. Mais peut être veut on décourager les gens de s'y rendre. Les cimetières sont mieux entretenus que ce lieu où l'on fait trempette.

Il n'y a guère que les bosquets de fleurs qui aient belles allures dans Montluçon.

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