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10/01/2009

POPEYE

Du dimanche 4/02, Le monde (encore lui !) vient de consacrer toute une page à l'un des personnages B.D. parmi les plus populaires : POPEYE.

Lisant le commentaire, je regrette qu'il n'explique pas pourquoi ce fut sous le nom de MATHURIN que furent d'abord publiées en France les aventures assez extravagantes du matelot borgne. C'est qu'avant la première et seconde guerres mondiales l'éducation des petits n'enfants était fortement imprégnée de patriotisme. La langue nationale bien comprise confirmait l'appartenance à notre pays. D'où le respect exigé du vocabulaire et de la syntaxe, en particulier dans les journaux destinés à la jeunesse. La règle consistait donc à franciser au maximum toute provenance étrangère. L'époque voulait que l'on parle de gomme à mâcher et non pas de « chewgum » pendant que Guy L'Eclair se substituait à Flash Gordon. Toute la ménagerie de Walt Disney – aie ! – devait changer les noms de son bestiaire : Moule à gaufre remplaçait Pluto, tandis que Pegleg Peté devenait Le Frisé ou Mal O'Pat. Dans d'autres séries Tim Tyler's Luck se changeait en Richard le Téméraire. Au total : une résistance à l'invasion anglo maniaque made in USA, invasion parfois résumée en un seul nom : Winkler (Paul).

Toujours dans l'article sur POPEYE MATHURIN, celui ci est présenté comme un redresseur de torts, protecteur de la veuve et de l'orphelin, et luttant pour une « société plus égalitaire », j'en reste interloqué. J'en reste baba et pas cool du tout. Figé comme par l'effet Pilou Pilou. Car je n'avais jamais vu le rude compagnon d'Olive Oil sous cet angle politique.

Et je ne le vois toujours pas.

Ma mémoire m'indique surtout que POPEYE devint le support publicitaire d'une boîte d'épinards, en même temps qu'un vache de boxeur capable d'assommer 299 géants plus 1 géant (ce qui fait 300 comme le compte si bien le ventru Wimpy, dévoreur de hamburgers). Wimpy que je préfère nommé Gontran puisque j'appartiens à une génération qui ne mangeait pas du hamburger dans Central Park mais des petits pâtés au hachis de viande sur les bords du Canal du Berry.

Dire la peine que les « hussards noirs » de la République se donnèrent pour nous instruire de belles phrases « à la française », serait peu dire.  Mais leurs leçons étaient contestées par le jargonneur  Popeye dans nos journaux illustrés. « Al'z'ont suivi le bâtiau ». Ou quelque autre écriture casse gueule du genre « … Pas élocation. On dit allocation, ça veut dire qu'on a de l'aloquence ». Voilà notre matelot apprenant à bien causer à son Popa.

Alors quand je pense que les éditeurs se voient interdits de rééditer l'original de Tintin au Congo (année 31), sous prétexte que des africains n'y parlent pas une langue française identique à celle parlée par l'Académie Française, j'avoue mon agacement.

Veut-on me faire croire que les tirailleurs sénégalais chargeant hors des tranchés en compagnie de nos poilus de 1918,  pratiquaient une langue identique à celle de messieurs Clémenceau et Poincaré ? Comme si ce n'était pas normal que des gens qui débutent dans un parler nouveau pour eux, débutent maladroitement. Sachez que je ne parle pas le langage chinois … Si j'en prononce plusieurs mots en les faussant vais-je accuser de racisme tel ou tel chinois qui se moque de moi à cause de ma mauvaise diction ? On refuse trop souvent de se souvenir que bien des français parlaient un patois régional (à l'insu de leurs officiers) pendant la guerre 1914-1918. Les villageois amis de mon grand père maternel étaient de ceux-là, creusois d'origine.

Tous pouvaient s'exclamer :

  • "Nous nous moquin dé qui qué risin de nous !"

Alors pourquoi se choque-t'on de formules telles que :

  • « Toi pas fâcher, missié … Nous pas savoir bon blanc » paroles que Hergé attribua aux pèlerins noirs dans Coke en Stock. Paroles qui font comme un écho au langage tenu par un héros blanc dans des films réalisés par hollywood puis traduits en français : « Moi Tarzan, toi Jane ! ».

Toujours dans le même sujet, comment accuser de racisme esclavagiste des européens qui abolirent officiellement l'esclavage, cessèrent les premiers de le pratiquer, alors qu'aujourd'hui encore, en maints pays musulmans, l'esclavage existe toujours ?

Cependant bonne nouvelle : nous pouvons dès à présent utiliser POPEYE sans avoir à en demander l'autorisation aux syndicates américains.

Profitons en tout de suite ci-dessous.

YRAL

popeye.jpg


Le dernier banjo à Paris


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16/10/2008

Brute de paume

BD Nostalgie Black-Boy.jpg

Non, non, Il ne s'agit pas d'une "main de fatma" utilisée par telle ou telle organisation politique travaillant pour les intérêts africains en Europe.

Il ne s'agit que d'une petite image extraite de la bande dessinée Black-Boy publiée en 1956 dans le numéro 5 du format de poche Kid Colorado.

Pourquoi présentons-nous, ici, cette vignette ? simplement parce que ce même kid Colorado destiné à un public d'enfants, pouvait librement offrir à son jeune lectorat toute une imagerie aujourd'hui interdite.

 

La preuve dans cette autre image collée ci-dessous. Un indien fumant une cigarette et s'exhibant en gros plan sur la couverture en couleur !

Colorado.jpg

Jugez de la différence : même les journaux d'à présent publiés pour des adultes n'osent plus présenter le portrait d'un type tranquillement et virilement occupé à "en griller une" !

C'est dire la régression anti culturelle imposée par les gouvernementaux en deux décennies, sous pression des nouvelles ligues de tempérance.

Bien sûr,on affirme que la lutte contre le tabagisme est nécessaire pour garder les braves gens en bonne santé. Mais réfléchissez que l'on garde aussi les lapins, les vaches et les moutons en bonne santé.

Pour les envoyer à l'abattoir.

 

Yral

 

 

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Femmes libérées

Persécutées par les machos

les femmes libérées demandent

assistance à leurs soeurs musulmanes

femmes-libérées.jpg

 

Travailler le dimanche

Une lutte sociale :

NON AU TRAVAIL LE DIMANCHE !

Travailler-le-dimanche.jpg

 

06/07/2008

Bac 2008

Travailler plus

pour gagner peanuts ...

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29/03/2008

L'éros et l'épine

Bientôt - et ce n'est pas une blague - l'administration pénitentiaire devra construire quelque chose comme des cellules d'accueil pour les familles.

 

Pour les familles des prisonniers.

 

Les mots, souvent, ainsi, ne servent qu'à déguiser les choses. Car probablement, les cellules auront l'aspect de chambrettes aménagées pour des rencontres ( minutées ? ) entre monsieur et son épouse, ou monsieur et sa concubine, voire monsieur avec monsieur.

 

Mais pensons-y : pourquoi ne pas faire venir une prostituée ? Parce que ce serait officiellement lui reconnaître une existence sociale ? Ah ! Arrêtons de feindre l'ignorance là-dessus. Les travailleuses sexuelles sont déjà imposées par le percepteur. La loi de 2003 les oblige même à mettre en vente des studios et des appartements lorsqu'elles en sont propriétaires. Elles subissent en plus, la rapacité du proxénétisme et le procès-verbal de la police. Et l'instituteur de vos enfants perçoit à son tour une petite part de l'argent de nos soeurs les putains puisqu'elles versent au Trésor Public et qu'il est payé par le Trésor Public. C'est à croire qu'il y a un concours entre plusieurs catégories de gens, à qui réussira le mieux dans l'exploitation de ces femmes ironiquement déclassées comme étant « de petite vertu ».

 

Alors reposons la question : pour ou contre de nouvelles cellules permettant d'intimes rencontres familiales dans les centres de détention ?

  • Oui.

  • Oui ? Alors en admettant que le truand obtienne un droit de sexualité pendant son séjour de taulard, ne faudra-t'il pas, conséquemment, modifier le statut du surveillant -maton ? Celui-ci pourra-t-il recevoir son épouse ou sa petite amie sur son lieu de travail afin d'y être détendu, d'y être dé-stressé et s'y sentir de moins en moins victime d'une pénibilité dénoncée par le syndicat ?

 

Mais, affreux macho que je suis, je parle trop des hommes. Parlons plutôt des femmes emprisonnées. Ce sera bien entendu pareil pour elles qui bénéficieront légalement de la visite amoureuse, à heure fixe, de leur point G.

 

Tout ça donne à penser que les prisons et les hôpitaux sont mal fréquentés. En particulier quand on est innocent et en bonne santé.