Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/04/2021

Tarzanide n° 495

 

LES NEZ ROUGES

 

 

Z’ont totalement disparu de la bande dessinée ! … Ils … Mais qui donc Ils ? Eh bien, les nez rouges. Quels nez rouges ? Les trop gros buveurs du vin rouge qui tâche. Longtemps dès le début du prolétariat salarié de l’industrie, le nez rouge caricature le travailleur du peuple déraciné de son origine paysanne. C’est de celui-ci dont vont se servir les journaux illustrés dès le début du XXe siècle pour amuser leur lectorat souvent lui-même dépendant de la classe populaire. L’hebdomadaire L’ÉPATANT en demeure l’exemple typique.

 

LES PIEDS NICKELÉS, a leur naissance, ont le nez vermillon, donc ils boivent du gros rouge qui tâche.

 

 

BD-Les-Pieds-Nickelés,-1914.jpg

Les Pieds Nickelés dans L’Épatant n° 323 du jeudi 11 juin 1914

 

 

Disons tout de suite que l’alcoolisme, donc l’ivrogne était surtout une cause de rigolade et non pas de réprobation publique. L’ÉPATANT faisait aussi ses choux gras avec ce thème du buveur boulevardier incorrigible. Voyons la couverture du numéro 258 du jeudi 13 mars 1913. Les gamins du moment pouvaient même s’amuser en lisant une BD signée de Jo Vallé : CARAFON, CHIEN D'IVROGNE. On ne sortait pas du tonneau.

 

 

l’épatant 1914,carafon chien d’ivrogne,jo vallé,la butte rouge,tarzanides du grenier,bandes dessinées de collection,doc jivaro,bar zing de montluçon,fillette vin rouge

 

 

Un tel sujet abordé sous un aspect humoristique est évidemment impossible aujourd’hui dans des publications divertissantes pour la famille, donc pour les enfants. Une des preuves : dans l’actuel réédition par Hachette des Aventures Des Pieds Nickelés, la rougeur des nez symbolisant l’abus d’alcool, est supprimée dans la version colorée.

 

Signalons en vitesse que pendant la guerre 1914-1918, dont le résultat essentiel fut la disparition de l’Empire Ottoman, nos soldats possédaient un « quart » leur permettant d’avaler une rasade de « La Butte Rouge » pendant que quelques-uns d'entre eux finissaient de lire en vitesse une feuille de chou intitulée : Le Bonnet Rouge. Une crevure où s’étalait la propagande de désertion anti-française défaitiste que le slavo-mongol LÉNINE devait utiliser en 1917 pour collaborer avec l’aristocratie des Hohenzollern.

 

- Lucette ! remets nous une tournée de fillettes sur la table !

 

Une fillette c'est à dire 35 cl. du sang de la vigne. 

 

Doc Jivaro

 

 

23/04/2021

Ca barde à l'Elysée

Schiappa-laïcité-française.jpg

22/04/2021

Un bonheur n'arrive jamais seul

 

IRAK :

l'enfant nait doté de 3 pénis

enfant triphallia,Irak : triple penis,Duhok Kurdistan,excision pénis,

21/04/2021

Tu montes, chéri ?

 

Oublions l’actualité pour appeler que depuis une quinzaine de jours Doc Jivaro fouille mais sans trier dans des paquets d’anciens bouquins dont il a empli le grenier lors de son déménagement de Paris à Montluçon en 2001.

 

Il se souvient même lorsque sa femme est venue lui annoncer dans le jardin : on a bombardé le Pentagone !

 

- Impossible ! Ai-je riposté. « Ils » auraient abattu l’avion avant d’être survolés.

 

Cependant la télévision en direct continuait de montrer les progrès du terrorisme musulman : le double effondrement des tours du World Trade Center.

 

Aujourd’hui, j’en suis à feuilleter deux livres retrouvés côte à côte et dont j’avais oublié l’existence sous une mince couche de poussière veloutée. L’un daté 1947 : l’Almanach Ouvrier-Paysan « réalisé aux Éditions Sociales ». En termes clairs : produit de propagande communiste stalinienne. L’illustration de la couverture est signée de Picart Ledoux.

 

 

Picart-Ledoux,-1947.jpg

 

 

L’autre livre a pour titre « Gagneuses ! » daté de 1951. L’illustrateur en est encore Picart Le Doux (cette fois, le nom écrit en trois mots) et le texte qui détaille les trottoirs parisiens d’avant le téléphone rose, est un texte signé d’un monsieur Sylvain BONMARIAGE (ça ne s’invente pas !).

 

 

Picard-Ledoux,-les-gagneuses, 1951.jpg

 

 

Je n’aime pas du tout les dessins du camarade Picart Le Doux. J’en entendis parler pour la première fois par René Perrot professeur pendant mes débuts à l’École des Beaux-Arts de Bourges, Place Cujas. On insistait sur ses réalisations dans le domaine de la tapisserie traditionnelle à gros points. Mais ici, c’est le double emploi de Picart Le Doux comme illustrateur de tapineuses et d’ouvrières CGT qui m’amuse, connaissant l’hostilité officielle des militants cocos envers la prostitution. Hostilité officielle sauf qu’en bordure du Canal de Berry, quai Louis Blanc, lorsque mon grand-père, encore adolescent, travaillait sur les péniches dites « flûtes berrichonnes », l'ouvrier montluçonnais des usines Saint Jacques ne manquait pas, le jour de la paye, de fréquenter des filles tarifées du prolétariat laborieux.

 

Vous savez comme se comportent les organismes se prétendant bienfaiteurs publics : les catholiques, de leur côté, célèbrent la manière picturale de Georges Rouault lorsqu’il réalisait des œuvres pieuses, mais préfèrent ignorer que cette manière fut mise au point lorsque l’artiste utilisait des putains pour modèles.

 

Avant de nous quitter remarquons l’outil truelle du travailleur au niveau de la braguette. En 1947 Picart Le Doux se préparait-il pour une gagneuse de 1951 ?

 

Bon fin d’après-midi à tous.

 

Doc Jivaro

20/04/2021

Montpellier réussit à fraterniser les communautés

 

Oui, Pierre existe : il se prénomme Saïd

Montpellier-Communautés-fraternelles.jpg

13/04/2021

APPRENONS ...

 

... Le mieux vivre ensemble

 

Ramadan-vivre-ensemble.jpg