19/03/2010
Transport SNCF
10:49 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Moeurs, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sncf, transport, femmes, wagon réservé aux femmes, bar-zing
18/03/2010
Réouverture des maisons closes ?
DÉPUTÉS ET DÉPUTÉES VONT DÉBATTRE
UNE FOIS ENCORE !
DE LA PLACE DES PUTES DANS NOS CITÉS :
FAUT-IL ROUVRIR LES MAISONS CLOSES ?
Sabrinana répond
N.B. :
J’ai appris à ne plus employer dans un sens méprisant les mots “pute” et “putain” (ou tous les autres mots par lesquels la vox populi dénonce la personne dont le talent se commercialise en un service sexuel).
Dans le même ordre d’idée, nous faisons offense à la femme quand nous utilisons “con” en guise d’insulte. Et les femmes qui font usage de ce mot comme d’un juron, font encore davantage injure à elles-mêmes.
Précisons qu’une femme prostituée ne vend jamais son corps : elle le loue. Je n’ai jamais vu un client sortir en emportant la fille dans son sac à dos …
RYAL
11:35 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Moeurs, Sexualité | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : maisons closes, prostitution, christine boutin, réouverture des maisons closes
17/03/2010
Le jeu de la mort
12:05 Publié dans Actualité, Arts, Cinéma, Dessin humoristique, Media, Moeurs, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeu de la mort, téléréalité, ump, élections, jeux télévisés, télévision, france 2
13/03/2010
Eglise Catholique - Pédophilie ?
13:44 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pédophilie, église, catholique, prêtres, sexualité
12/03/2010
Cuisine chinoise
10:02 Publié dans Consommation, Dessin humoristique, Moeurs, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coutumes, chine, alimentation, cuisine chinoise
05/03/2010
L'usine, c'est sans moi
Un des visiteurs de BAR-ZING nous reproche de ne jamais parler de Montluçon quoique notre blog précise être “de Montluçon”.
Cette critique n’est pas fondée puisqu’il nous est arrivé de tenir des commentaires sur cette ville dont Marx Dormoy - mort assassiné en 1941 – reste aujourd’hui encore le maire le plus connu. Cependant, oui, ces mois derniers, BAR-ZING est demeuré sans écriture sur le va-et-vient de la gente montluçonnaise.
Le va-et-vient ? Tiens, à propos, un vieux café bar identifié par cette expression souvent employée de façon grivoise, à fermer sa porte d’entrée-sortie, définitivement. Il était installé Quai Louis Blanc, à vingt ou trente pas du Cher, rivière dans laquelle des habitants se baignaient assez librement en slip et soutien-gorge pendant l’été 1948, à proximité de la passerelle des Nicauds.
Mon grand-père fréquenta beaucoup le quai Louis Blanc … C’était avant la guerre 1914-18. “Elle nous pendait au nez celle là ! mais on se racontait qu’elle arriverait beaucoup plus tard, après notre mort. Ca serait pour la génération suivante. Tu parles !”
Scolarité à peine terminée, mon grand-père dut bosser, marner parmi les hommes, lui âgé de onze ou douze ans. Les hommes, les vrais : ceux qui buvaient, qui gueulaient, qui boxaient entre Blanzat et le pont de la Verrerie. “Ils portaient tous un couteau dans la poche arrière de leur falzar. Ils s’en servaient surtout pour fendre des sacs de charbon dans lesquels ils volaient de quoi se chauffer un peu mieux.”
Alors, entrainé, obligé de se grandir avec les grands, le garçon Jean-Baptiste prit rapidement l’habitude des bistrots et des gargotes des deux côtés du canal de Berry. “C’était sombre, souvent malodorant faut le dire ; on n’y faisait pas attention. Quelques-unes de ces tanières – Il n’y a pas d’autre mot – employaient une serveuse … Elle servait un peu à tout. Elle servait aussi au patron, son père.
- Tais-toi ! N’en parle pas ! s’exclamait ma grand-mère, tout en versant une dernière louche de potage. Puis, s’adressant à moi dans mon adolescence, elle me prévenait : “Ne le crois pas. Il invente pour faire le malin”.
Il inventait rien le grand-père.
Il passa la fin de sa vie dans les ateliers de fonderie des usines Saint Jacques. Bon ouvrier, le Jean-Baptiste ! Mis à la retraite à 65 ans, il ne refusa pas la médaille du travail. Il disparut une ou deux année après, ne coûtant rien à la société. C’est dangereux le travail. C’est pour s’en dispenser que nos ancêtres les plus violents inventèrent l’esclavage puis le servage avant de se laisser piéger par la démocratique égalité des droits et des devoirs, qui prétend obliger chacun à se résigner à ne plus être le caïd d’un autre.
- N’entre jamais à l’usine ! m’avait dit mon grand-père en tournant un bout de pain dans son assiette.
Cinquante ans après son décès, je le remercie de cet excellent conseil.
Quant à ma mère, elle eut un projet pour me concilier le monde industriel, un cran plus haut : deviens ingénieur mon fils !
Je ne suis pas non plus devenu pianiste dans un bordel.
RYAL
15:02 Publié dans Moeurs, Montluçon, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : usine, montluçon, mémoire, bar-zing