Bar-Zing

Réouverture

des écoles et collèges

BIO, rien que du BIO !

Dans un pays riche un enfant sur deux 

quitte  la  table  en  ayant  encore  faim

C'était dans Montluçon, quartier de Beaulieu.

Ni le jeudi, ni le dimanche. Ni pourtant une période de grandes vacances. Mais absence d'école, ce jour.

Anciennes les années : 1950 ? 1951 ?

Nous nous amusions au ballon.

Un pauvre vieux tenant à peine sur ses jambes désossées, nous cria de le lui envoyer, le ballon. Vlan ! Le ballon s'envola par dessus la rue, mais l'ancêtre en manqua le rebond et tomba à la renverse, le pied dans le ciel

Nous en riâmes.

Cependant, comme notre géronte ne parvenait pas à se relever, nous allâmes tout de même l'aider … Il ria à son tour de toute sa belle mâchoire vide de dents dedans.

C'était rigolo.

Puis il continua son chemin de croix – je n'ose dire sa route – tout en racontant que nous n'étions que des maladroits, que nous avions tapé de travers dans le ballon, etc. etc.

« Il a encore bu de trop ! » s'exclama je ne sais plus quelle voisine sortant de l'épicerie.

Voilà le souvenir simple d'un jour où l'école avait inhabituellement fermé ses portes. Pourquoi ? Peut-être à cause d'une grève décidée par nos geôliers du Corps Enseignant.

C'était chouette !

Ylar

Moins il y a d'élèves par classe

plus on consacre de temps à chacun

NOTE BRÈVE

Sur les 10 dessins que j'ai mis sur Le Post, on m'en a déjà censuré un.

Celui intitulé « Hors la loi » du 23 mai dernier.

Me voici prévenu ; donc je garde l'idée d'aujourd'hui pour mon seul Bar-Zing.

Et voyez comme je suis en grande compagnie : Ségolène Royal, elle aussi, s'est faite caviarder par Le Post.

PETAIN : le retour