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12/01/2009

Brute de paume

Montluçon à la petite semaine. (on va encore se faire des amis).

L'autre jour, en matinée je sors pour porter un courrier dans la jolie boîte jaune suspendue contre un mur, vingt maisons plus loin que mon domicile. Surprise : malgré une température hivernale trois femmes âgées, chacune en robe de chambre, bavardent bruyamment sur le trottoir.

Je me dis : ça y est ! Ils ont installé une maison close à proximité de chez moi ; sans m'en avertir pour pas que j'aie ma part des bénéfices. Mais il me fallut rengainer mon bâtard : d'abord ces bonnes femmes étaient vieilles comme des concessions à perpétuité. Ensuite ce n'était que des ménagères, redoutables cancanières.

Remarquez, je n'ai rien d'offensant contre les gagneuses d'âge canonique. Les connaisseurs racontent même que c'est dans les marmites les plus usitées qu'on cuisine la meilleure soupe.

 

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Lundi 12 janvier

Sur RMC Sophie de M... s'est exclamée : "les petites villes de province sont des mouroirs !"

Qu'en pense Monsieur Dugléry ?

Me semble qu'elle est très proche de la vérité la dame qui n'est pas de chez marxisme.

A propos : la piscine Descartes aurait besoin d'être nettoyée par mesure d'hygiène. Mais peut être veut on décourager les gens de s'y rendre. Les cimetières sont mieux entretenus que ce lieu où l'on fait trempette.

Il n'y a guère que les bosquets de fleurs qui aient belles allures dans Montluçon.

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10/01/2009

POPEYE

Du dimanche 4/02, Le monde (encore lui !) vient de consacrer toute une page à l'un des personnages B.D. parmi les plus populaires : POPEYE.

Lisant le commentaire, je regrette qu'il n'explique pas pourquoi ce fut sous le nom de MATHURIN que furent d'abord publiées en France les aventures assez extravagantes du matelot borgne. C'est qu'avant la première et seconde guerres mondiales l'éducation des petits n'enfants était fortement imprégnée de patriotisme. La langue nationale bien comprise confirmait l'appartenance à notre pays. D'où le respect exigé du vocabulaire et de la syntaxe, en particulier dans les journaux destinés à la jeunesse. La règle consistait donc à franciser au maximum toute provenance étrangère. L'époque voulait que l'on parle de gomme à mâcher et non pas de « chewgum » pendant que Guy L'Eclair se substituait à Flash Gordon. Toute la ménagerie de Walt Disney – aie ! – devait changer les noms de son bestiaire : Moule à gaufre remplaçait Pluto, tandis que Pegleg Peté devenait Le Frisé ou Mal O'Pat. Dans d'autres séries Tim Tyler's Luck se changeait en Richard le Téméraire. Au total : une résistance à l'invasion anglo maniaque made in USA, invasion parfois résumée en un seul nom : Winkler (Paul).

Toujours dans l'article sur POPEYE MATHURIN, celui ci est présenté comme un redresseur de torts, protecteur de la veuve et de l'orphelin, et luttant pour une « société plus égalitaire », j'en reste interloqué. J'en reste baba et pas cool du tout. Figé comme par l'effet Pilou Pilou. Car je n'avais jamais vu le rude compagnon d'Olive Oil sous cet angle politique.

Et je ne le vois toujours pas.

Ma mémoire m'indique surtout que POPEYE devint le support publicitaire d'une boîte d'épinards, en même temps qu'un vache de boxeur capable d'assommer 299 géants plus 1 géant (ce qui fait 300 comme le compte si bien le ventru Wimpy, dévoreur de hamburgers). Wimpy que je préfère nommé Gontran puisque j'appartiens à une génération qui ne mangeait pas du hamburger dans Central Park mais des petits pâtés au hachis de viande sur les bords du Canal du Berry.

Dire la peine que les « hussards noirs » de la République se donnèrent pour nous instruire de belles phrases « à la française », serait peu dire.  Mais leurs leçons étaient contestées par le jargonneur  Popeye dans nos journaux illustrés. « Al'z'ont suivi le bâtiau ». Ou quelque autre écriture casse gueule du genre « … Pas élocation. On dit allocation, ça veut dire qu'on a de l'aloquence ». Voilà notre matelot apprenant à bien causer à son Popa.

Alors quand je pense que les éditeurs se voient interdits de rééditer l'original de Tintin au Congo (année 31), sous prétexte que des africains n'y parlent pas une langue française identique à celle parlée par l'Académie Française, j'avoue mon agacement.

Veut-on me faire croire que les tirailleurs sénégalais chargeant hors des tranchés en compagnie de nos poilus de 1918,  pratiquaient une langue identique à celle de messieurs Clémenceau et Poincaré ? Comme si ce n'était pas normal que des gens qui débutent dans un parler nouveau pour eux, débutent maladroitement. Sachez que je ne parle pas le langage chinois … Si j'en prononce plusieurs mots en les faussant vais-je accuser de racisme tel ou tel chinois qui se moque de moi à cause de ma mauvaise diction ? On refuse trop souvent de se souvenir que bien des français parlaient un patois régional (à l'insu de leurs officiers) pendant la guerre 1914-1918. Les villageois amis de mon grand père maternel étaient de ceux-là, creusois d'origine.

Tous pouvaient s'exclamer :

  • "Nous nous moquin dé qui qué risin de nous !"

Alors pourquoi se choque-t'on de formules telles que :

  • « Toi pas fâcher, missié … Nous pas savoir bon blanc » paroles que Hergé attribua aux pèlerins noirs dans Coke en Stock. Paroles qui font comme un écho au langage tenu par un héros blanc dans des films réalisés par hollywood puis traduits en français : « Moi Tarzan, toi Jane ! ».

Toujours dans le même sujet, comment accuser de racisme esclavagiste des européens qui abolirent officiellement l'esclavage, cessèrent les premiers de le pratiquer, alors qu'aujourd'hui encore, en maints pays musulmans, l'esclavage existe toujours ?

Cependant bonne nouvelle : nous pouvons dès à présent utiliser POPEYE sans avoir à en demander l'autorisation aux syndicates américains.

Profitons en tout de suite ci-dessous.

YRAL

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Le dernier banjo à Paris


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16/10/2008

Brute de paume

BD Nostalgie Black-Boy.jpg

Non, non, Il ne s'agit pas d'une "main de fatma" utilisée par telle ou telle organisation politique travaillant pour les intérêts africains en Europe.

Il ne s'agit que d'une petite image extraite de la bande dessinée Black-Boy publiée en 1956 dans le numéro 5 du format de poche Kid Colorado.

Pourquoi présentons-nous, ici, cette vignette ? simplement parce que ce même kid Colorado destiné à un public d'enfants, pouvait librement offrir à son jeune lectorat toute une imagerie aujourd'hui interdite.

 

La preuve dans cette autre image collée ci-dessous. Un indien fumant une cigarette et s'exhibant en gros plan sur la couverture en couleur !

Colorado.jpg

Jugez de la différence : même les journaux d'à présent publiés pour des adultes n'osent plus présenter le portrait d'un type tranquillement et virilement occupé à "en griller une" !

C'est dire la régression anti culturelle imposée par les gouvernementaux en deux décennies, sous pression des nouvelles ligues de tempérance.

Bien sûr,on affirme que la lutte contre le tabagisme est nécessaire pour garder les braves gens en bonne santé. Mais réfléchissez que l'on garde aussi les lapins, les vaches et les moutons en bonne santé.

Pour les envoyer à l'abattoir.

 

Yral

 

 

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Femmes libérées

Persécutées par les machos

les femmes libérées demandent

assistance à leurs soeurs musulmanes

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Travailler le dimanche

Une lutte sociale :

NON AU TRAVAIL LE DIMANCHE !

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06/07/2008

Bac 2008

Travailler plus

pour gagner peanuts ...

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