24/02/2014
La Cécile Duflot ...
… regrette de n'avoir pas pu
manifester dans Nantes.
Elle était bénévole au Salon des vaches
Moi, le Salon de l'Agriculture, je n'approuve pas trop. Il m'arriva de m'y rendre trois au quatre fois au début des années 90 … Il y avait beaucoup de monde en cages … Ça m'a produit l'effet d'un camp de concentration préparant un camp de la mort. Tous ces animaux engraissés d'être exploités, avec partout des chaînes et des barreaux, numérotés et commercialisés par la bête humaine ! Ce n'est pas un spectacle pour les enfants, croyez moi maman, croyez moi papa. C'est pour quand le Salon de la Boucherie ?
Remarquez, je ne suis pas végétarien. J'apprécie le tournedos lorsqu'il n'est pas farineux, et je ne refuse jamais le petit salé et la choucroute garnie lorsque la famille musulmane du bout de la rue fête la fin du Ramadan.
Et j'ai du savoir-vivre. Quand j'ai vraiment soif, je bois de l'eau.
Avec modération.
Bar Zing
(Le mal nommé
puisque je ne fréquente pas les bistros)
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23/02/2014
Aux bonnes heures des dames n° 58
En province, Clermont-Ferrand – 1961. A proximité de la Place de Jaude, le celte Vercingétorix craignait que les nuages (et non pas le ciel) lui tombent sur la tête.
Savez-vous que certaines des tribus gauloises allaient à la guerre entièrement nues, le corps simplement teinté de bleu ? D'où aujourd'hui l'expression « peur bleue ».
15:57 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Brèves du trottoir, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, sexualité, vie parisienne, moeurs
Aux bonnes heures des dames n° 57
Lydia, Rue aux Ours jour de grand vent
Entre 1970 – 1971, Lydia n'y passa guère qu'une dizaine de mois, rue aux Ours. Rien a en dire, sinon médire.
Les filles ne s'y entendaient pas entre elles. Une Conchita, toute de blanc vêtue y compris les cuissardes qui lui montaient jusqu'à la mini jupe, et dont le visage s'abritait sous une chevelure de charbon cirage, était encore la moins difficile à fréquenter.
Et puis, la rue était venteuse, souvent, à vous arracher la perruque.
Lorsque les halles de Paris déménagèrent pour Rungis, des quantités de vieux espaces habitables furent disponibles. Lydia se déplaça rue Saint Denis, ayant acheté deux chambres de bonne qu'elle fit aménager en studios. Elle s'exclama en offrant du champagne que nous prîmes pour du mousseux : j'y suis, j'y reste !
Trente ans après, approximativement, le sarkozysme aigü lui cherchait des poux dans la tignasse.
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22/02/2014
Les Tarzanides du grenier n° 54
AMOK
Aucun doute : stature humaine imposante, posture apte à tous les affrontements, ce personnage BD d'après-guerre à de quoi captiver l'imagination des enfants. Comment ne pas jouer à s'identifier naïvement à AMOK lorsqu’on n'a que six ans et que les Goldorak et autres Hulk ne sont pas encore apparus dans le paysage urbain ?
La collection « Aventures et mystères » depuis 1947 et jusqu'en 1952 inclut un total de 150 numéros parmi lesquels des titres tels Jim La Jungle, Agent Secret X9, ou encore Bronc Peeler, celui ci préfigurant le fermier ranchman Red Ryder. Le nom AMOK ne s'y inscrit qu'au numéro 13 … C'est pourquoi nous pouvons regarder sa couverture comme étant celle du numéro 1 des aventures de ce « Géant masqué », lequel sera comme beaucoup d'autres immolé en 1950 à la loi du 16 juillet 1949.
AMOK ! AMOK ! - A mort ! A mort ! - cri de guerre lancé par le héros dans toute l'île de Java pendant l'occupation mercantile hollandaise. C'est qu'il n'a pas de chance en amour, le grand gaillard : sa jolie fiancée Nikita n'en finit jamais de lui être enlevée par des brigands. Et comme il refuse l'aide amoureuse d'une non moins jolie Edmée, cette dernière, jalouse comme une Junon, se fait la complice sournoise de tous les ennemis du beau javanais. Car AMOK, qui n'arrive pas de Krypton, est javanais. Pourquoi pas ? J'en connais bien qui sont Montluçonnais.
Avouons que les épisodes de AMOK sont très inférieurs à ceux du Fantôme du Bengale, même si sa silhouette fait du mimétisme avec celle du Justicier des Indes inventé par Lee Falk et Ray Moore. Semblable tête massive, semblable masque supprimant des yeux la pupille et rendant ainsi le visage angoissant par l'absence de tout regard – mais, paradoxalement, un fantôme, un spectre ne doit il pas être aveugle pour VOIR dans l'obscurité ?
Le fantôme et AMOK - Rien qu'à la gueule on s'y tromperait
Une trouvaille de dessinateur orne la poitrine de AMOK, le différenciant quand même d'avec « L'Esprit qui Marche » : Un faciès énorme, narines dilatées, grimaçant, peint ou brodé et formant comme un bouclier de répulsion, face aux multiples agresseurs. Mais hélas ! Le dessinateur Tony Chan ne fera tenir aucun vrai rôle à cette physionomie monstrueuse que, pour ma part, j'aurais rendu phosphorescente dans la nuit, et en dansant la javanaise.
La seconde moitié des années 1960 permettra en France le retour d'anciens héros de BD américaines interdites de séjour depuis le début des années 1950. Brik Bradefer, Tarzan, Le Fantôme, Mandrake, Superman, etc, etc. reviennent avec AMOK. Ainsi en 1966 et 1967, 25 numéros AMOK seront imprimés recommençant les textes et dessins édités pendant les années 1946 jusqu'en 1950. Une modification pourtant : la fiancée ne se nomme plus Nikita mais Mouna.
Vous venez d'écrire Mouna ? Oui, oui. Souvenir, souvenir. Nous connûmes un Mouna. Le Mouna frères alias Aguigui alias Mounana-Soeurs ou plus sérieusement André Dupont. Et je ne blague pas.
Une nuit, en mai 68, boulevard Saint Germain, plusieurs cars de police stationnaient avec à l'intérieur des uniformes et des casques visibles au travers de solides grillages. Un personnage barbu allait et venait scandant : « Libérez les CRS ! Libérez les CRS ! ». C'était le Mouna-frères. Histoire de rire, une vingtaine de quidams l'imitèrent parmi lesquels je me trouvais.
Mais ne voilà t'il pas qu'un groupe de gauchistes dopés façon trotskiste crut que nous pactisions avec la police de Monsieur Grimaud. Il fallut improviser une opération « Coup de poing » suivi d'un repli stratégique devant des énergumènes devenus nombreux. Ils remontaient de l’École des Beaux Arts par la rue de l'Ancienne Comédie - ? - transportant sous le bras des paquets d'affichettes sérigraphiées, disait-on, dans l'atelier Brianchon.
Au dos du numéro 25 de AMOK, une annonce pour l'une des plus sympathiques créations de la Bd italienne : KIT le Petit Shériff. Ses exploits très inventifs débutèrent dans le numéro 1 de l'hebdomadaire L’INTRÉPIDE - année 1946 - pour ne se terminer qu'avec le numéro 421 de l'année 1958.
Tout ça me direz vous n'a pas grand chose à voir avec nos amis les Tarzanides. Tant pis pour aujourd'hui.
Docteur Jivaro
18:01 Publié dans Aux bonnes heures des dames, BD, Blog, Fanzine, Media, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amok, bd, lee falk, sagedition, del duca, the phantom du bengale, le petit shériff, ecole nationale supérieure des beaux arts de paris, atelier brianchon, mai 68
21/02/2014
Chevaline - Soupçonné de meurtres ...
... il collectionne les alibis
14:49 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Justice, Media, Moeurs, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chevaline haute savoie, eric maillaud, trafic d'armes, présomptions, tuerie de chevaline, adn, garde à vue
20/02/2014
Elle patiente aux urgences ...
... elle en meurt
15:16 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Economie, Faits-divers, Journaux, Médecine, Media, Politique, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hôpital cochin, service des urgences, hospitalisation, médecine, santé