31/12/2011
Brèves du trottoir n° 30
Souvenir …
Chaque 31 de décembre, le petit retraité du Gaz de France, venait souhaiter la bonne année prochaine à notre Lydia nationale.
Il l'amusait ; il était veuf qu'il disait. Il restait bien plus d'une heure. Elle le trouvait sympa.
Il apportait du champagne genre mousseux et des chocolats ; Pour les chocolats il ne se moquait pas du monde : il les achetait dans une boutique réputée, rue Tiquetonne.
Ce soir là, il oublia de renfiler son gilet de corps … je dus sortir vite dans la rue pour restituer le sous-vêtement avant que son propriétaire disparaisse dans le sous-sol du métro Réaumur-Sébasto.
- Tiens ! s'exclama Lydia, il me raconte qu'il vient en voiture !
Puis, finissant à la bouche, en pipe, la bouteille, elle continua : les clients sont tous plus ou moins menteurs. Ils te disent qu'ils sont chirurgiens ou notaires mais le lendemain tu apprends qu'ils sont plombiers. Je suis vaccinée tu vois. On achève les chocolats et on n'en parle plus.
Elle avait raison : tout devient du passé dépassé.
Bar-Zing
15:07 Publié dans Arts, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution parisienne, prostitution, prostitution populaire, vie parisienne, paris
27/12/2011
Téhéran-Jérusalem
Judaïsme et Islam
même combat religieux
Lysistrata
Mais nous avons aussi rencontré des femmes militantes féministes qui veulent voter des lois interdisant toute mixité homme-femme dans les espaces publics.
Elles m'ont agacé. Je leur ai conseillé de se résoudre à vivre dans les toilettes d'un hall de gare : il y a deux coins bien séparés, l'un pour le zizi, l'autre pour la foufounette.
Suite à quoi, dans mon jardin, pour m'amuser, j'ai rigoureusement séparé par une allée hérissée de chardons les roses et les choux.
Avec les melons ça a été beaucoup plus difficile. Depuis que j'ai été informé qu'existe des melons mâles et des melons femelles, je n'en cultive plus.
Par ce que, voyez vous, chaque nuit, autour de la maison, quand j'entendais des gémissements et des bruits furtifs je me disais : ce sont les chats et les chattes du quartier chaud.
Mais non, mais non ! C'était les melons.
Ryal
15:40 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Moeurs, Politique, Religion, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sexisme, lysistrata, aristophane, religion, discrimination, jérusalem, israël
26/12/2011
Attitude citoyenne :
14:56 Publié dans Arts, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, vie parisienne
Brèves du trottoir n° 29
14:25 Publié dans Arts, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution parisienne, prostitution populaire, vie parisienne
18/12/2011
Brèves du trottoir n° 26
Rue Saint Martin, début année 70.
Il y en avait une qui n'arrêtait pas de regarder l'heure tourner sur le cadran de son bracelet-montre.
Carole la narguait : plus tu les attends, moins ils viennent !
Certaines filles restent collées sur place des heures sans dérouiller. Pas plus moches que leurs voisines, elles n'attirent pourtant pas le chaland.
C'est l'ambiance : c'est le premier client qui mobilise le deuxième. Les clients attirent les clients.
C'est ainsi.
Il y a comme un relai masqué d'homosexualité auprès de la fille publique.
14:26 Publié dans Arts, Moeurs, Sexualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution populaire, prostitution parisienne, prostitution
13/12/2011
Le voyage dans la Lune
Méliès enfin révélé
Le cinéma de divertissement populaire commence et finit souvent par des niaiseries. Méliès en fut l'exemple type. Il aurait pu très bien utiliser ses trucages et ses superpositions transparentes pour autre chose que pour monnayer des amusements enfantins à l'attention d'un public d'adultes.
La photographie de nus masculins et féminins exista dès les progrès du daguerréotype (1839-1840) et les artistes tels Delacroix en apprécièrent d'emblé les premiers résultats érotiques. Mais Pépé Méliès, encore en 1903, s'attardait dans des programmes puérils.
Cependant, rénovant les photos endommagées du film Le voyage dans la Lune, les spécialistes furent stupéfaits de découvrir l’inattendu de plusieurs scènes.
L'inattendu ? disons surtout l'inacceptable, l'insoutenable.
Un faciès de grosse mémère toute laide, toute grimaçante et dont Méliès fait couler le sang menstruel d'un coup de suppositoire phallique.
Ne me dites pas que vous emmenez vos enfants applaudir une cochonnerie pareille !
Bar-Zing
15:28 Publié dans Arts, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Littérature, Moeurs, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : georges méliès, le voyage dans la lune, cinéma, science fiction, jules verne