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10/03/2024

Tarzanide n° 584

FAIRE TINTIN

 

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- Totor ! Totor ?

- …

- Ça ne répond pas. Il n’est donc pas t’ici Totor ?

 

Et pour cause : Ce totor n’existe pour ainsi dire que trop peu, donc oublié. Inventé éphémère qu'il fut en Belgique, il devait diriger en tant que boy scout une « Patrouille des hannetons » ; mais son créateur R.G. allait vite le remplacer par un TINTIN dont plus personne aujourd’hui ne conteste la réputation.

 

En France, après avoir été publié partiellement dès 1929-30 dans l’illustré catholique Cœurs Vaillants, TINTIN allait devenir en 1946, le titre d’un journal par l’effet des Éditions Le Lombard.

 

Et alors ? Et alors je suppose que vous avez parcouru les aventurlures de TINTIN et que vous y avez remarqué le répétitif des syllabes et des situations. Rien que le sobriquet TINTIN est déjà une répétition. Et que dire des deux policiers jumeaux moustachus Dupond et Dupont ? Hergé ne pouvait jamais s’interdire de suggérer un bégaiement. Constatez ça encore dans le petit chien-chien : Milou. Milou ?  donc moitié de loup. Encore une réitération. Et je ne vous parle pas des gags pour ainsi dire toujours le même mais en récidive : la peau de banane sur laquelle dérape tel ou tel personnage. Hergé n’en change jamais.

 

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Hadock condamné à faire le Charlot

 

Et en guise de finale la Castafiore : SA Castafiore. Observez bien : non seulement elle chante, vocalisant mais son chant résonne graphiquement dans toute une gamme en bas des images. Hergé ne cessa jamais de rabâcher, de ressasser.

 

On raconte que De Gaulle vieillissant s'amusait à dire qu’il ne se reconnaissait aucun rival mondial exception faite de TINTIN. Ce fut sûrement vrai pour les femmes : On ne connaît pas de maîtresse(s) à De Gaulle ; on ne connaît pas de fille(s) à TINTIN. La sexualité humaine, cette réalité omniprésente dans notre espèce, est absente chez TINTIN. Où alors c’est son absence totale qui prouve sa réalité en la cachant tout le temps. Mais quand donc les trois religions du monothéisme se réadapteront-elles à l’érotisme originel ?

 

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A défaut d'une érection intime, l'érection du voisinage. Allo ?  Docteur Freud ?

 

Moi en ma jeunesse, lisant TINTIN je m’attardais sur les aventurlures de Blacke et Mortimer ainsi que sur celle d’Alix l’adolescent presque encore fils du paganisme.

 

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Doc Jivaro

 

06/03/2024

Bariolée comme une dizaine de bonbons acidulés

L'AFFICHE 

pour « LA FOIRE DU TRONE »

est officialisée

Affiche-JO-2024-(G).jpg

Mais c'est pour quand l'affiche invitant 

aux J.O. de 2024 dans Paris ?
 

29/02/2024

Ouf ! pas trop tôt !!

Ca va être inscrit dans votre

« Constitution »

IVG-constitution-2024.jpg

19/02/2024

Tarzanide du grenier n° 582

 

AUDAX n° 36 présente Wonderman n° 13

 

Je parie, oui : j’en fais le pari : vous ne connaissez pas WONDERMAN. Et c’est pire pour vous si vous aviez huit ou neuf ans en 1951 (donc survivant aujourd’hui).

 

Wonderman fut mis en vente par Artima (Art Image) Tourcoing. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale les éditeurs français étaient nombreux rivalisant entre eux avant de s’entendre pour survivre malgré la loi infecte de juillet 1949. Petit à petit tous vinrent se concentrer dans Paris sans prévoir qu’ils allaient disparaître à l’approche de l’An 2000 …

 

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De format « à l’italienne » Wonderman s’inscrivit dans la liste peu connue des surhommes que les éditeurs français imaginèrent pour rivaliser à l’encontre du prototype du genre : l’américain superman. Chaque exemplaire hebdomadaire ne comportait que huit pages : une misère ! Une originalité pourtant : la grande illustration sur la première page comportait en bas à droite deux petites images par lesquelles débutait le scénario.

 

Wonderman ? Je n’en fus jamais étonné : Wonder c’était une pile électrique. J’en sais quelque chose. Nos toilettes pipi-caca n’étaient pas creusées dans notre petite maison de la rue Championnet mais creusées dans le jardin potager. D’où l’importance sur la pile Wonder lorsqu’il faisait nuit.

 

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Le numéro 1 du Wonderman d’Artima-Tourcoing porte pour titre « Contre le cercle noir ». Le numéro 12 passa parfois pour le dernier numéro de la collection. Mais il existe un treizième numéro intitulé : « Trafic d’Opium ». Les dessins venaient du crayon et de la plume de DUPUICH. L’idée qu’il eut de présenter son Wonderman tenant en mains deux des extrémités de la cape du surhomme, et sans doute sa seule réussite. Cela dit sans vouloir être méchant, les enfants !

 

Ce Wonderman dont nous bavardons un tout petit peu ici n’a rien à voir – où si peu – avec celui d’aujourd’hui proclamé par MARVEL.

 

Et notons encore un détail sur le visage du personnage : il porte un masque. Ce masque est un « loup ». Mais rend-il anonyme celui ou celle qui le porte ? ...Quoiqu’il en soit ce genre de masque connut un grand succès chez nous dans nos magazines pendant la seconde moitié de la décennie des années 40. Toutefois, regardez mieux : Dupuich a dessiné les deux yeux (tout au moins les deux pupilles). C’est tout a fait le contraire chez les autres héros BD masqués : les yeux sont supprimés ne laissant paraître que deux ovales blancs. Tenez trois exemples ci-dessous.

 

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Le Roi de la prairie (Dernier des fédérés) - Wonderman - Le Fantôme du Bengale

 

Ce Wonderman dont nous bavardons un tout petit peu ici n’a rien à voir – où si peu – avec celui d’aujourd’hui proclamé par MARVEL.

 

Bar Zing ne connut que modérément  Wonderman et n’en est pas collectionneur. Il lui préféra toujours dans le genre gros bras populaires « Le Fantôme du Bengale » ou encore « La Panthère Blonde ». Sans oublier « Alain la Foudre » ni « Popeye ». A chacun son enfance.

 

- Et Dick Tracy ? 

- En voila un qui n'existait pas en France pendant mon enfance. 

 

Doc Jivaro et MFCL

 

14/02/2024

Badinter : l'hommage

LA F ∴  M ∴  M'A EXPLOITÉE 


LA F ∴ M ∴  M'A RENIÉE


Abolir la guillotine, oui,

mais abolir la peine de mort ?

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13/02/2024

Les TANT MODERNES

Vers quoi les viragos de 

ME TOO

dirigent les pucelles et les multipares

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