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31/03/2009

Mayotte

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Pour toujours plus de démocratie

 

Dimanche 29 mars 2009.

J'avoue ne pas avoir bien compris l'organisation des votes mayottais ou mahoriens.

Dites-moi un peu : seuls les habitants de cette île, résidents traditionnels ou clandestins assimilés habitants, ont eu le privilège de choisir d'appartenir à un 101nième département français. Est ce bien ainsi ?

Comment expliquer que les français de métropole n'aient pas été consultés par référendum, pareillement, pour décider oui ou non d'une appartenance prochaine à la départementalisation française de l'île de Mayotte ? Les français de métropole ne sont ils que des français de seconde zone, dévalués dans les projets obscurs des bureaucrates et technocrates tendancieusement apatrides ?

Ne dirait-on pas que des politiciens et politiciennes se présentant comme laïcs et démocrates font tout leur possible pour handicaper et la laïcité et la démocratie.

Yral

27/03/2009

Combattre la pédophilie

Reprise de témoignages et de conseils contre la pédophilie.

 

Vendredi, au « mâtin » du 27-03-09 à l'écoute RMC.

 

Nous gardions en réserve un dessin de dérision sur ce sujet public, lequel est plus souvent abordé de façon alarmiste qu'historique et scientifique.

 

Bien sûr qu'il faut avertir les enfants pour qu'ils réagissent par la prudence ; bien sûr qu'aucun problème ne doit être tabou dès l'instant où des gosses posent en présence des adultes les questions dont ils bavardent dans la cour pendant les récréations. Cependant les parents sont-ils mieux aptes à répondre à propos des organes et fonctions du corps humain ? J'en doute.

 

Le seul fait que la république française laïque hésite encore à rendre obligatoire l'information sexuelle dans les écoles en l'adaptant à l'âge de chaque classe, apporte la preuve que sont rares les familles capables de dialoguer franchement de leur propre activité sexuelle.

 

Et comment ne pas savoir que les religions nous ont compliqué la sexualité en prétendant la domestiquer ; et que ces mêmes religions résultent moins d'une interrogation sur l'existence de l'univers, que de notre aptitude à fabriquer les personnages et les situations d'un érotisme qui nous divertit sans nous combler jamais.

Yral

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26/03/2009

Faire face aux licenciements, suivre le conseil de Sarko : créez votre propre entreprise

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23/03/2009

Président Bouton

LE PRINTEMPS REVIENT, BOUTON AUSSI

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20/03/2009

Sarkoléon

MANIF  MONSTRE

ANTI SARKOLEON

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11/03/2009

En voiture Simone !

 

  • - Tu dors ?

  • - Comment ça : tu dors ? Je ne dors pas, je PENSE.

  • - Ah oui ! Roupiller et cogiter te font la même tronche. C'est là qu'on doit tourner. J'allais rater la rue.

 

Celle ci c'est mon épouse ; ma régulière freinant pour ensuite engager notre bagnole dans une rue étroite, entre deux rangées de poteaux moins faciles à abattre que des quilles. Mais zut ! Après avoir contourné l'épaule de Dick Tracy, nos roues avant se sont bloquées à l'arrière d'une camionnette taguée. Un « esclave » enlevait des ballots de fringues, obstruant le passage. Comme si nous avions besoin de nous faire repérer dans le coin !

 

  • - En face, tiens ! Dis-je à ma compagne en lui désignant un numéro impair, une des marchandes des quatre saisons qui tenait le mur depuis vingt ans, vient d'être expulsée du studio qu'elle louait. Le Nid - à ce qu'on m'a raconté - lui aurait fourni un emploi nouveau, comme qui dirait une présence dans une des librairies ou la littérature n'existe qu'après avoir trempée dans un bénitier. Mais comme les bénitiers d'à présent sont aussi secs que les pieds du Baptiste dans le désert, je doute que la dame en question mette autant de patience à empiler les livres qu'elle en mit à attendre ses rares passagers.

 

Des voitures arrivées à toucher notre coffre, stoppent à leur tour. Coincés que nous sommes ! Deux gagneuses se sont approchées, les cuisses tirées vers le haut par un porte-jarretelles. Nous bavardons par la portière, justement à propos de la chandelle obligée d'étendre sa bougie dans la piaule qu'elle quitte.

 

  • - Tu parles ! (Ici, c'est N … qui prend la parole, d'une bouche peinte d'un mauve sombre toujours renouvelé - rendement oblige. N … est une vraie de vraie dans les halles. Elle stationna longtemps à l'angle des rues La Reynie/Quincampoix surveillant d'un oeil réprobateur l'édification du Centre Beaubourg). Tu parles ! On n'avait pas besoin d'elle. C'est une lesbienne ! Elle ne faisait le client qu'en se protégeant avec des gants de chirurgien. Et avec l'air d'avoir à toucher du caca. Les types, pas contents du voyage, ne lui revenaient jamais.

  • - Elle aurait dû se proposer en solde !

Réflexion lancée par une troisième gagneuse qui s'amène s'en être invitée, saisissant l'occasion de dénigrer une collègue comme si cette dernière était partie en lui laissant une dent cariée.

On klaxonne dans notre dos. Bon, ça y est, faut redémarrer. Bisous, bisous. Et comme nous nous éloignons lentement j'aperçois un couple s'approcher de N ... Un homme et sa femme, tous deux belges. Comment ne les reconnaîtrais-je pas ? Environ dix années qu'une fois chaque mois, il et elle viennent visiter N ... . Dans notre rétroviseur qui les rapetisse, N ... les entraîne sous le porche, les escamotant aux regards de toute la rue.

La fidélité est une attitude vertueuse.

 

Le quartier est promis à de grands bouleversements. Une opération immobilière de luxe à ne pas confondre avec de la luxure, est prévue depuis une bonne décennie. Si un ou deux bâtiments bicentenaires s'écroulaient de fatigue, éparpillant leur toiture dans le caniveau voilà qui profiterait bien aux promoteurs et bétonneurs nostalgiques des années pompidoliennes.

 

Comme pour le bar « La Lune » fermé depuis presque quatre ans, après éboulement.

 

  • - « C'est le plafond du dessus qu'est tombé en dessous » m'a dit, assez plaisamment, une des honnêtes travailleuses que des hommes bien nés fréquentent chaque weekend pour se détendre d'une semaine serrée à cran.

 

Dans ce bar maintenant hors d'usage, cette dame commandait, invariablement, un jambon frites dont elle avalait le jambon en laissant refroidir les frites dans lesquelles elles écrasait ses cigarettes.

 

En début d'après midi, disons vers les quatorze heures, comme elle se levait de table pour aller reprendre son poste, un bonhomme, tout en sueur, lui fit un signe d'appel du dehors à travers la vitre.

 

  • - C'est un habitué. Mais c'est pas son jour. Il vient le mercredi, lui, d'habitude.

 

Elle sortit pour l'emporter pendu à l'arrière de sa jupe courte.

 

Lorsqu'elle revint, un peu plus riche qu'en partant, elle expliqua : « Il participe à la manifestation pour l'école laïque. Il a roulé sa petite banderole dans sa poche et il a profité qu'il passait là pour faire un saut avec moi. C'est gentil ».

 

Effectivement une manif bruyante coulait sur le boulevard Bonne Nouvelle. De grands coups de sifflet retentissaient entrecoupés de phrases scandées : « Aucu ! Aucu ! Aucu ! Aucune hésitation ! ... ».

 

Allons, nos écoliers vont encore à la bonne école.

Ryal

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