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01/04/2016

Dans notre assiette, un cadavre !

 

En province, un abattoir, j’ai connu. En tout cas, j’y entrais sans avoir à faire dedans. J’accompagnais mon oncle, boucher à Saint Sauvier. Il s’y rendait pour faire abattre des bêtes après que la loi lui eut enlevé le droit de les saigner tout seul, comme un grand, les bêtes.

 

Les tueurs assommaient à coups de masse … Parfois de travers, ils rataient la tête. disons que, parfois, ils chancelaient, ils titubaient, les hommes. L’alcool … Un bistrot ouvrait en face. Il suffisait de traverser la rue pour y aller et en revenir.

 

- Vas- y ! cogne ! Han !

 

Si le bœuf tournait de l’œil dans la direction de son bourreau, les témoins s’amusaient, lubriques, criant : il t’aime ! Il t’aime ! … ou encore : elle t’aime ! lorsqu’il s’agissait d’une fille que le péquenot du coin avait amenée ici, lui reprochant de ne jamais donner assez de lait.

 

 

En fin d’après midi de je ne sais plus quel jour, un bœuf ou quelqu’autre viande sur pattes s’échappa de l’abattoir. Un délinquant sûrement. Il fallut prévenir la police mais ce fut, disait-on, la gendarmerie qui abattit d’une ou deux balles de fusil l’animal évadé. Paraît qu’il était a moitié égorgé le bestiau à l’instant de son évasion en dehors du camp de la mort. Vous savez : certaines de nos victimes ont, comme ça, des sursauts d’incivilité dus à un évident manque d’éducation.

 

Mon oncle, que j’aimais bien, devait périr d’un cancer quand pour soigner le malade la chirurgie découpait toute une portion de bidoche.

 

Sa veuve, donc ma tante, eut ce mot quelque peu égaré : « Lui qui savait si bien détailler les morceaux ! ».

 

Ryal

Juillet 2016 :


LE BAS NYLON
hors la loi

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30/03/2016

Un gastronome meurt de faim


Jean-Pierre "Coffre"
a pas pu avaler son  dernier handburger

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29/03/2016

Nos enfants menacés de maladies cardio-vasculaires

 

Trop sédentaires, trop de malbouffe
avachis devant la télé et la tablette numérique

 

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Je, moi, étant gosse, entre mon domicile et l’école, j’avais … j’avais combien à parcourir ? 500 mètres ? 600 mètres ? Guère plus. J’y allais à pied, j’en revenais à pied. Matin, midi, treize heure et le soir. Et, chaque jour d’école, je devais franchir quatre fois la voie ferrée des trains à charbon Montluçon – Paris et Paris – Montluçon. De ces choses journalières, je n’en concluais pas être la victime pantelante du Grand Capital dévoreur d’enfants du prolétariat.

 

On était en 1950, j'avais huit ans et ma petite copine du moment était bien jolie.

 

Lorsque je suis revenu dans Montluçon, quarante ans après, j’ai vu quoi ? j’ai vu des parents en bagnole attendant leurs rejetons devant l’école pour les ramener chez eux, assis, suçant et mâchouillant des friandises, sur une distance parfois inférieure à celle que je devais … etc, etc.

 

Comment s’étonner aujourd’hui de l’obésité de nombre d’enfants.

28/03/2016

Oui ? ici le 18. Parlez, j'écoute.


Toute demande d'intervention
injustifiée sera facturée
Pompiers-interventions-facturées.jpg
 

22/03/2016

Journée mondiale de l'eau

 

H2O  Gaspillage

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